ÉROS ET HÉLÈNE
'VASE PEINT A ORNEMENTS DORÉS
Dans la livraison de la Revue archéologique de janvier dernier (1),
M. J. de Witte a décrit, avec son érudition habituelle, un vase peint
à ornements dorés, trouvé à Corinthe, et rapporté de Grèce par
M. Alexandre Bertrand.
Malgré l’indication précise du lieu où ce charmant aryballe a été
découvert, M. de Witte n’hésite pas à classer ce vase parmi les pro-
duits de la céramique athénienne. Les études approfondies qu’a
faites le savant archéologue pour déterminer les caractères qui diffé-
rentient les diverses écoles artistiques de l’antiquité ne lui per-
mettent pas de garder ie moindre doute au sujet de l’origine du vase
auquel il a consacré son intéressante notice. L’aryballe trouvé à
Corinthe a, dit-il, été apporté d’Athènes, ou fabriqué à Corinthe par
un artiste athénien établi dans cette ville.
L’autorité puissante qui s’attache à toute énonciation formulée par
une voix aussi compétente que celle de M. de Witte dispense certes
de toute preuve; mais ne fût-ce que pour rendre hommage à cette
sagacité scientifique, je suis heureux de pouvoir apporter, à l’appui
de sa thèse, un fait qui, en la confirmant, lève tout doute au sujet de
l’origine du vase décrit par M. de Witte. Un aryballe presque iden-
tique à celui que possède M. Bertrand (2) a été rapporté par moi
de Grèce, il y a quelques mois, et grâce à des renseignements certains
(1) Revue archéologique. Nouvelle série, t. VII, p. 4 et sq.
(2) Cet aryballe appartient aujourd’hui à M. Isaac Péreire.
'VASE PEINT A ORNEMENTS DORÉS
Dans la livraison de la Revue archéologique de janvier dernier (1),
M. J. de Witte a décrit, avec son érudition habituelle, un vase peint
à ornements dorés, trouvé à Corinthe, et rapporté de Grèce par
M. Alexandre Bertrand.
Malgré l’indication précise du lieu où ce charmant aryballe a été
découvert, M. de Witte n’hésite pas à classer ce vase parmi les pro-
duits de la céramique athénienne. Les études approfondies qu’a
faites le savant archéologue pour déterminer les caractères qui diffé-
rentient les diverses écoles artistiques de l’antiquité ne lui per-
mettent pas de garder ie moindre doute au sujet de l’origine du vase
auquel il a consacré son intéressante notice. L’aryballe trouvé à
Corinthe a, dit-il, été apporté d’Athènes, ou fabriqué à Corinthe par
un artiste athénien établi dans cette ville.
L’autorité puissante qui s’attache à toute énonciation formulée par
une voix aussi compétente que celle de M. de Witte dispense certes
de toute preuve; mais ne fût-ce que pour rendre hommage à cette
sagacité scientifique, je suis heureux de pouvoir apporter, à l’appui
de sa thèse, un fait qui, en la confirmant, lève tout doute au sujet de
l’origine du vase décrit par M. de Witte. Un aryballe presque iden-
tique à celui que possède M. Bertrand (2) a été rapporté par moi
de Grèce, il y a quelques mois, et grâce à des renseignements certains
(1) Revue archéologique. Nouvelle série, t. VII, p. 4 et sq.
(2) Cet aryballe appartient aujourd’hui à M. Isaac Péreire.