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Revue archéologique — 12.1865

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Rougé, Jacques de: Textes géographiques du temple d'Edfou (Haute-Égypte), [3]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24254#0330
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320

REVUE ARCHEOLOGIQUE.

que la généalogie de S‘es‘onk I s’établit ainsi d’après la stèle
(n° 2846) du Sérapéum :

Le père divin, le grand chef, S‘es‘onk = Meh-t-en-usex~t, fdle de roi.

1

Le père divin, le grand chef, Namrut = Tentespeh, mère divine.

I

Le roi, S‘es‘onk = Kerama-t.

ment, porte le titre de "j

La grand’mère de S'es'-onk I était donc fille de roi : c’est très-
probablement la princesse du même nom qui, sur un autre monu-

1 (1); ce titre était sans doute

passé par alliance des derniers grands prêtres thébains à la famille
Tanite (xxie dyn.), qui avait conservé le sacerdoce de Thèbes clans
la ligne des princesses : aussi voyons-nous un peu plus tard S* les‘onk I
épouser à son tour une princesse Keramat merimut (2), qui possédait

“^3 Avwvvv\

elle en compose son premier car-

encore le titre de

touche : or, on lui a accordé sur les monuments des honneurs parti-
culiers, qui indiquent bien que les droits à la couronne étaient de

son côté : ainsi elle a le double cartouche et les titres (3) ;

« maîtresse des deux mondes (l’Égypte), dame des diadèmes. » Ici
encore le sacerdoce féminin d’Amon accompagne évidemment les
droits héréditaires de la ligne thébaine, que S^s'-onk avait eu soin
de réunir aux siens par un mariage; ce prince pouvait d’ailleurs se
rattacher déjà à la famille des grands prêtres usurpateurs par sa
grand’mère, la fille de roi, Meh-t-m-usexf, de laquelle provient sans
doute son premier droit à la couronne.

A l’origine de la dynastie éthiopienne, on rencontre de nou-

A

veau une princesse portant le titre de , c’est Amnaritis,

^ p J (4), fille du

roi Kas‘ato. Les droits de cette prin-

cesse à la souveraineté de l’Égypte sont bien constatés par ses litres
et sou double cartouche; mais quelle était l’origine de ces droits?

(1) Lepsius, Kœnigsb., n°574. — (2) Id, n° 575.

(3) Sur la stèle du Sérapéum, Kerama-t porte seulement le titre de

ter mut, divine mère, parce qu’elle est introduite comme mère du roi Osorchon.
(h) Lepsius, Kœnigsb., n°G17.

ne-
 
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