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INSCRIPTIONS HÉBRAÏQUES DE KEFER-BERE’lM.

La présence du nom José ne pourrait donc servir en rien pour
fixer au deuxième siècle après J. C. la rédaction du texte hébraïque
dont il s’agit.

J’ai bien de la peine à croire qu’il faille attribuer au mot fppty
le sens étroit de linteau superliminaire, et j’aime bien mieux le con-
sidérer comme ayant un sens identique avec celui du mot biblique
Jpp'tfn, qui signifie indubitablement fenêtre ou baie, et vient natu-
rellement du radical f|p\y « regarder », lequel n’a pas grand rapport,
on en conviendra, avec un simple linteau de porte.

Quant à la formule finale, qui serait composée d’initiales seule-
ment, elle est certainement très-bien trouvée, et je n’ose pourtant y
croire d’une manière absolue.

Resterait à parler de l’âge probable de ces deux textes, mais c’est là
une question fort difficile, et que je ne me sens pas de force à résoudre.
Je dois donc me borner à dire que la première me semble plus an-
cienne que la seconde, et que pour la première, je m’en tiens à la
date approximative que nous fournit le renseignement donné par
Rabbi Samuel-Bar-Simson, c’est-à-dire à l’époque des Antonins.

Quoi qu’il en soit, M. Renan a rendu un véritable service aux épi-
graphistes hébraïsants, en recueillant et en publiant avec tant de
soin les deux textes de Kefer-Bere’im.

F. DE Saulcv.