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Revue archéologique — 12.1865

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Bulletin mensuel
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https://doi.org/10.11588/diglit.24254#0078

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BULLETIN .MENSUEL

DE E’ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS

MOIS DE JUIN

Une lettre de M. Léon Renier datée de Rome, annonce plusieurs décou-
vertes intéressantes. L’éminent académicien, après avoir constaté l’impor-
tance des découvertes de M. P. Rosa qui ont fait connaître la véritable topo-
graphie du mont Palatin et des lieux voisins, signale : 10 la découverte faite
par M. de Rossi de l’entrée primitive et principale de la catacombe de Flavia
Domitelia, entrée extérieurement tout à fait semblable à celles des grands
hypogées païens. Ce qui confirme la doctrine de M. de Rossi sur la légalité
des cimetières des premiers chrétiens; 2° la découver e à Ostia; d’un tom-
beau orné de peintures remarquables; 3° M. Renier termine par quelques
mots relatifs à l’Hercule-Maslaï appelé ainsi du nom du pape régnant
qui en a fait l’acquisition et sur la statue d’Auguste trouvée dans les
ruines de la villa de Livie.

M. Brunet de Presle continue ses observations sur la collection byzantine
publiée à Rome.

A la suite d’un rapport de M. de Longpérier, fait au nom de la commis-
sion nommée acl hoc, le prix de numismatique est accordé à M. John
Evans pour son ouvrage intitulé : The coms of the ancient Tritons, arranged
and desc ibed by J. Evans, London 1861.

Le prix Goherl est décerné à M. Vallet (de Viriville) pour son histoire du
règne de Charles VU roi de France, aujourd’hui complète. Le second prix
est accordé à M. Challe, président de la société archéologique de l’Yonne,
poui son histoire des guerres du calvinisme et de la ligue, dans l’Auxer-
rois et le Sérionais.

M. Vincent fait la seconde lecture de son-mémoire sur l’année Alexari-
drine.

M. Noël des Vergers fait passer sous les yeux de l’Académie au nom de
M. le comte Conestabile présent à la séance, une suite de dix-huit des-
sins coloriés, représentant les peintures récemment découvertes des deux
cryptes fouillées par M. Golini dans les environs d’Orviéto, et qui vont
être publiées par les soins de M. Conestabile, aux frais du gouvernement
italien.

Ces fresques, à teintes plates, ont été exécutées sur un stuc qui recou-
vrait la paroi des cryptes et qui malheureusement est tombé en grande
partie. Les peintures semblent remonter au uie siècle avant notre ère.

Les sujets se rappoitent aux cérémonies funèbres de l’ancienne Etru-
rie. La fresque la plus remarquable nous offre assis sur des trônes, Plutori
et Proserpine avec leurs noms grecs toscanisés et écrits en caractères
étrusques. Aïta et Phersipnas, pourAdes et Perséphone ; l’existence de
ces riches peintures à Orviéto, porte à croire que cette petite ville
s’élève sur l’emplacement de l’antique Vulsinis, si connue par son amour
pour les ai ls, A. P.
 
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