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Revue archéologique — 12.1865

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Bulletin mensuel
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https://doi.org/10.11588/diglit.24254#0318

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BULLETIN MENSUEL

DE L’ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS

MOIS DE SEPTEMBRE

M. L. Renier commente un certain nombre d’inscriptions latines qui
l'ont connaître le mode d’avancement des centurions dans les légions.

M. de Longpérier lit; en commuication, une notice sur un vase conservé
au Musée du Louvre et qui porte deux inscriptions : l’une; en latin,
ainsi conçue : (JPVS. SALOMONIS. ERAT; l’auire, en arabe; et qui doit se
traduire ainsi : fait par Abdel Maleck le chrétien. Ce vase est en cuivre et il
a la forme d’un paon. M. de Longpérier le croit de provenance sicilienne.

M. Hauréau commence sa lecture, en communication, d’un mémoire
intitulé : l’Église et l’État sous les 'premiers rois de Bourgogne.

M. Edmond Le Blant lit deux extraits de l’introduction de son recueil
des Inscriptions chrétiennes de la Gaule qui doit bientôt être livré au public.

M. de Waillv donne lecture d’une lettre de M. Paul Meyer qui vient de
découvrir, au Lritisch Muséum, un manuscrit contenant la traduction par
J. de Vignay, d’une chronique attribuée par le traducteur à un auteur du
nom de Primat et qui est signalé comme un continuateur de Vincent de
Beauvais; mais les extraits transmis par M. Meyer prouvent que le texte
de ce Primat offre des rapports évidents avec celui des chroniques de Saint-
Denis. 11 n'est donc pas douteux que ce ne soit ce même écrivain dont l’abbé
Le Bœuf signala l’existence d’après le manuscrit de ces chroniques qui ap-
partenait à l’abbaye de Sainte-Geneviève. Primat y est, en ell'et, nommé
dans des vers que l’abbé de Saint-Denis adresse au roi de France, comme
l’auteur ou peut-être le copiste du texte français des chroniques de Saint-
Denis contenues dans ce volume. Mais la découverte de M. Meyer prouve
que Primat n’était pas un simple copiste et que, s’il a été chargé de traduire
en français une portion quelconque des textes d’origine diverse dont se
composent les chroniques de Saint-Denis, il a aussi rédigé en latin une
chronique sur le règne de saint Louis, dont il était le contemporain.

M. de Waillv donne, à cette occasion, lecture d’un passage relatif aux
derniers moments de saint Louis, où l’on trouve des détails inconnus et
d’un grand intérêt. Il résulte, en particulier, de la rubrique du chapitre
XLVI, que le cœur et les entrailles du saint Roi furent enterrés à l’abbaye
de Montréal en Sicile. A. B.
 
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