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Caffiaux, Henri: Récension nouvelle du texte de l'oraison funèbre d'Hypéride, [1]: et examen de l'édition de M. Comparetti
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24254#0232
RECENSION NOUVELLE
DU
TEXTE DE L’ORAISON FUNÈBRE
D’H Y PÉRI DE
ET
EXAMEN DE L’ÉDITION DE M. COMPARETTI
On se rappelle que des Arabes découvrirent il y a quelques années,
près de Thèbes, en Egypte, dans un sarcophage, des fragments de
papyrus qui se trouvèrent contenir le texte jusqu’ici perdu de la
célèbre oraison funèbre d’Hypéride. Je me propose d’en donner au-
jourd’hui une récension nouvelle avec des restitutions plus com-
plètes, en profitant des travaux, trop peu connus en France, dont ce
chef-d’œuvre a été l’objet en Angleterre, en Italie et en Allemagne.
Quelque intéiêt que présente l’historique des manuscrits perdus
ou des papyrus récemment retrouvés du grand orateur, je n’ai point
à le refaire ici. Kiessling, en Allemagne, s’est occupé des premiers;
C. Millier des premiers et des seconds dans les Oratores Attici de
Didot (pag. 373, tome 2); M. J. Girard a également touché à ce su-
jet dans son bel ouvrage : Hypéride, sa vie, son éloquence; moi-
môme enfin, si j’en parlais aujourd’hui, je ne pourrais guère que
répéter ce que j'en ai dit déjà en publiant mes traductions de YOrai-
son funèbre et de YEuxénippéenne (1).
(1) Revue de la Société d’agriculture, sciences et arts de Valenciennes, numéro
de juin 1858 et d’avril 1860.
DU
TEXTE DE L’ORAISON FUNÈBRE
D’H Y PÉRI DE
ET
EXAMEN DE L’ÉDITION DE M. COMPARETTI
On se rappelle que des Arabes découvrirent il y a quelques années,
près de Thèbes, en Egypte, dans un sarcophage, des fragments de
papyrus qui se trouvèrent contenir le texte jusqu’ici perdu de la
célèbre oraison funèbre d’Hypéride. Je me propose d’en donner au-
jourd’hui une récension nouvelle avec des restitutions plus com-
plètes, en profitant des travaux, trop peu connus en France, dont ce
chef-d’œuvre a été l’objet en Angleterre, en Italie et en Allemagne.
Quelque intéiêt que présente l’historique des manuscrits perdus
ou des papyrus récemment retrouvés du grand orateur, je n’ai point
à le refaire ici. Kiessling, en Allemagne, s’est occupé des premiers;
C. Millier des premiers et des seconds dans les Oratores Attici de
Didot (pag. 373, tome 2); M. J. Girard a également touché à ce su-
jet dans son bel ouvrage : Hypéride, sa vie, son éloquence; moi-
môme enfin, si j’en parlais aujourd’hui, je ne pourrais guère que
répéter ce que j'en ai dit déjà en publiant mes traductions de YOrai-
son funèbre et de YEuxénippéenne (1).
(1) Revue de la Société d’agriculture, sciences et arts de Valenciennes, numéro
de juin 1858 et d’avril 1860.