150 REVUE ARCHÉOLOGIQUE.
Les deux volumes de leçons laissées par O'Currv et qui doivent faire
suite à son volume publié en 1861, sont aussi composés et tirés. Ils seront
publiés aussitôt qu'on aura terminé l'index et que M. Sullivan, l'ami
d'O'Curry qui surveille cette publication, aura achevé l'introduction qu'il
doit y mettre. Ces volumes seront une précieuse source de renseignements
sur l'ancienne littérature et les anciennes croyances de l'Irlande.
Cette année verra quelques autres publications importantes : les Aw-
7Md6S & LocA Cë, chronique irlandaise publiée avec une traduction par
M. W.-M. Hennessy et qui paraît dans la grande collection des chroniques
entreprise par le gouvernement anglais; la traduction du GJossaû'e de
Corwiac laissée en manuscrit par O'Donovan et que M. Whitley Stokes va
publier dans les Indes anglaises, revue et annotée par lui ; un travail de
M. J.-H. Todd sur les HiùK'a^es des anciens mamism'ts ûda^daiis; ce mé-
moire paraîtra dans le journal de la Société des Antiquaires de Londres,
et sera accompagné de splendides gravures dues au pinceau délicat de
miss Stokes, la sœur de Whitley Stokes et l'auteur anonyme d'un remar-
quable travail sur l'Art d'dàwimer cAex tes anciens Mandats, à la suite de
l'édition, illustrée par elle, du poëme de M. S. Ferguson sur le Cromlech
de Howth. M. William Stokes (le père de M. Whitley Stokes) vient de pu-
blier un intéressant volume sur son ami Petrie, un des antiquaires les
plus distingués qu'ait produits l'Irlande de ce siècle (t).
Pendant que des savants désintéressés dans le présent révèlent au monde
les trésors de l'ancienne Irlande, quelques patriotes voudraient rendre la
vie à sa langue qui s'éteint : témoin ce Eetttc Joiuviat a?id Æd?(cator qui
paraît depuis un mois à Manchester (2); il a pour but de répandre la con-
naissance grammaticale et littéraire de l'irlandais chez le peuple d'Ir-
lande et chez la population ouvrière irlandaise des grands centres manu-
facturiers d'Angleterre.
Je parlerai plus en détail de cette publication dans le qu'il
me suffise de dire ici que si l'idée est généreuse et patriotique, je crois
qu'elle échouera devant l'indifférence irlandaise. Les Irlandais ont fait le
sacrifice de leur langue. Les premiers numéros de cette publication seront
consacrés à des exercices dans le genre de ceux des Méthodes-Ollendorf.
On peut donc la recommander aux étrangers qui voudraient apprendre
sans peine l'irlandais moderne tel qu'il est parlé dans le Connaught.
Nous venons de recevoir le premier fascicule de la deuxième édition de
la GrafHWMG'ca ceZGca de Zeuss, revue par M. Ebel, et nous consacrerons
ici même un article spécial à cet important ouvrage.
Dans notre prochaine chronique nous parlerons du dernier congrès de
l'Association Archéologique Cambrienne et des plus récentes productions
de la littérature galloise. ,, ^
H. GAIDOZ.
(1) Londres, librairie Longmans and Co.
(2) Publié par M. James Rouan, 3A, Shudehilt, Manchester.
Les deux volumes de leçons laissées par O'Currv et qui doivent faire
suite à son volume publié en 1861, sont aussi composés et tirés. Ils seront
publiés aussitôt qu'on aura terminé l'index et que M. Sullivan, l'ami
d'O'Curry qui surveille cette publication, aura achevé l'introduction qu'il
doit y mettre. Ces volumes seront une précieuse source de renseignements
sur l'ancienne littérature et les anciennes croyances de l'Irlande.
Cette année verra quelques autres publications importantes : les Aw-
7Md6S & LocA Cë, chronique irlandaise publiée avec une traduction par
M. W.-M. Hennessy et qui paraît dans la grande collection des chroniques
entreprise par le gouvernement anglais; la traduction du GJossaû'e de
Corwiac laissée en manuscrit par O'Donovan et que M. Whitley Stokes va
publier dans les Indes anglaises, revue et annotée par lui ; un travail de
M. J.-H. Todd sur les HiùK'a^es des anciens mamism'ts ûda^daiis; ce mé-
moire paraîtra dans le journal de la Société des Antiquaires de Londres,
et sera accompagné de splendides gravures dues au pinceau délicat de
miss Stokes, la sœur de Whitley Stokes et l'auteur anonyme d'un remar-
quable travail sur l'Art d'dàwimer cAex tes anciens Mandats, à la suite de
l'édition, illustrée par elle, du poëme de M. S. Ferguson sur le Cromlech
de Howth. M. William Stokes (le père de M. Whitley Stokes) vient de pu-
blier un intéressant volume sur son ami Petrie, un des antiquaires les
plus distingués qu'ait produits l'Irlande de ce siècle (t).
Pendant que des savants désintéressés dans le présent révèlent au monde
les trésors de l'ancienne Irlande, quelques patriotes voudraient rendre la
vie à sa langue qui s'éteint : témoin ce Eetttc Joiuviat a?id Æd?(cator qui
paraît depuis un mois à Manchester (2); il a pour but de répandre la con-
naissance grammaticale et littéraire de l'irlandais chez le peuple d'Ir-
lande et chez la population ouvrière irlandaise des grands centres manu-
facturiers d'Angleterre.
Je parlerai plus en détail de cette publication dans le qu'il
me suffise de dire ici que si l'idée est généreuse et patriotique, je crois
qu'elle échouera devant l'indifférence irlandaise. Les Irlandais ont fait le
sacrifice de leur langue. Les premiers numéros de cette publication seront
consacrés à des exercices dans le genre de ceux des Méthodes-Ollendorf.
On peut donc la recommander aux étrangers qui voudraient apprendre
sans peine l'irlandais moderne tel qu'il est parlé dans le Connaught.
Nous venons de recevoir le premier fascicule de la deuxième édition de
la GrafHWMG'ca ceZGca de Zeuss, revue par M. Ebel, et nous consacrerons
ici même un article spécial à cet important ouvrage.
Dans notre prochaine chronique nous parlerons du dernier congrès de
l'Association Archéologique Cambrienne et des plus récentes productions
de la littérature galloise. ,, ^
H. GAIDOZ.
(1) Londres, librairie Longmans and Co.
(2) Publié par M. James Rouan, 3A, Shudehilt, Manchester.