62 REVUE ARCHÉOLOGIQUE
fait du style du ve siècle. Elle rappelle les coupes signées de
Douris.
De chaque côté des anses et au-dessous, feuilles de lierre.
I) A l'intérieur, une scène de banquet. La scène est encadrée
par une bande circulaire formant une grecque. Un jeune homme,
vêtu d'un himation bordé de noir, est couché sur un lit de repas,
appuyé sur un coussin rayé. De sa main droite, il élève un cotylos.
A côté du lit, un bâton est appuyé contre le mur. Sous le lit, on
aperçoit une grande kylix évasée placée sur un piédestal. Com-
parez, pour cette scène une coupe du même style, dans la collec-
tion Campana, au Louvre (salle des vases à figures rouges,
vitrine K, n° 3491).
Dans le champ, suspendue à un clou, une corbeille du genre
de celles qu'on appelait kibôtos, et qui servaient à renfermer
les vêtements. On voit une corbeille tout à fait analogue sur une
coupe fameuse de Douris (du Musée de Berlin) qui représente
un intérieur d'école. (Klein, Vasen mit Meistersignaturen, p. 155,
n° 9; Furtwaengler, Beschreibung der Vasensam. im Antiqua-
rium, n° 2285.) Cf. Rayet et Collignon, Histoire de la céra-
mique grecque, fig. 72; Michaelis, Arch. Zeit., 1873, pl. I.
Autour de la corbeille, une inscription dans le champ :
KAPOS
II) Au revers, une de ces scènes de gymnase si souvent repré-
sentées sur les vases peints.
A) Au centre, un personnage vêtu de l'himation, s'appuie sur
un long bâton. C'est un pédotribe. Il surveille un éphèbe nu qui
pioche à sa gauche. On sait que dans les jeux, la pioche servait,
soit à marquer le but, soit à égaliser le terrain ou à remuer le
sol (cf. Pindare, Néméennes, v. 19; Pottier, Gaz. arch., 1887,
p. 112; Arch. Zeit., 1881, p. 213). A droite, un éphèbe nu, tenant
à la main des haltères, se prépare au jeu du saut. Inscription,
dans le champ, qui n'offre aucun sens :
IPOVAV
B) au centre, un pédotribe. A droite, un éphèbe nu lance un
fait du style du ve siècle. Elle rappelle les coupes signées de
Douris.
De chaque côté des anses et au-dessous, feuilles de lierre.
I) A l'intérieur, une scène de banquet. La scène est encadrée
par une bande circulaire formant une grecque. Un jeune homme,
vêtu d'un himation bordé de noir, est couché sur un lit de repas,
appuyé sur un coussin rayé. De sa main droite, il élève un cotylos.
A côté du lit, un bâton est appuyé contre le mur. Sous le lit, on
aperçoit une grande kylix évasée placée sur un piédestal. Com-
parez, pour cette scène une coupe du même style, dans la collec-
tion Campana, au Louvre (salle des vases à figures rouges,
vitrine K, n° 3491).
Dans le champ, suspendue à un clou, une corbeille du genre
de celles qu'on appelait kibôtos, et qui servaient à renfermer
les vêtements. On voit une corbeille tout à fait analogue sur une
coupe fameuse de Douris (du Musée de Berlin) qui représente
un intérieur d'école. (Klein, Vasen mit Meistersignaturen, p. 155,
n° 9; Furtwaengler, Beschreibung der Vasensam. im Antiqua-
rium, n° 2285.) Cf. Rayet et Collignon, Histoire de la céra-
mique grecque, fig. 72; Michaelis, Arch. Zeit., 1873, pl. I.
Autour de la corbeille, une inscription dans le champ :
KAPOS
II) Au revers, une de ces scènes de gymnase si souvent repré-
sentées sur les vases peints.
A) Au centre, un personnage vêtu de l'himation, s'appuie sur
un long bâton. C'est un pédotribe. Il surveille un éphèbe nu qui
pioche à sa gauche. On sait que dans les jeux, la pioche servait,
soit à marquer le but, soit à égaliser le terrain ou à remuer le
sol (cf. Pindare, Néméennes, v. 19; Pottier, Gaz. arch., 1887,
p. 112; Arch. Zeit., 1881, p. 213). A droite, un éphèbe nu, tenant
à la main des haltères, se prépare au jeu du saut. Inscription,
dans le champ, qui n'offre aucun sens :
IPOVAV
B) au centre, un pédotribe. A droite, un éphèbe nu lance un