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Henry, Charles: Application de nouveaux instruments de précision a l'archéologie: en particulier a l'étude morphologique de trois types d'amphores dans l'antiquité
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.70327#0213
INSTRUMENTS DE PRÉCISION APPLIQUÉS A L'ARCHÉOLOGIE 199
droite, et on note, à partir de ce point, la première ligne et le pre-
mier angle obtenu par le prolongement de la dernière ligne. On
continue comme dans le premier cas.
3° Si la figure est un ensemble de contours polygonaux qui ne
se coupent en aucun point, on cherche le centre de la figure
totale; on analyse le contour dans l'intérieur duquel tombe ce
centre, et l'on continue ainsi pour les différents contours en les
prenant successivement de bas en haut et de droite à gauche à
partir du haut. Le nombre qui exprime chaque contour et la
somme algébrique des nombres de tous les contours, doivent être
rythmiques.
On trouve, à la suite de la notice sur le Rapporteur esthétique
et dans un ouvrage actuellement sous presse, que je vais publier
avec la collaboration de M. P. Signac : l'Education du sens des
formes, nombre de planches démonstratives de ces règles.
Dans le cas d'objets très petits ou de courbures très grandes
des objets, il importe de compléter ces règles par quelques pré-
cautions nouvelles, sur lesquelles j'insiste dans l'introduction de
cet ouvrage, mais qui peuvent être négligées sans inconvénient
notable dans les études qui n'exigent pas une précision absolue:
telles sont les analyses qui s'imposent d'abord à l'archéologie.
Souvent une figure n'est que partiellement rythmique ou non
rythmique : il est donc utile de définir des nombres qui expri-
ment ce degré. J'appelle indicateur de l'écart la moyenne arith-
métique des différences du nombre qui exprime la forme avec les
nombres rythmiques les plus rapprochés, entre lesquels il est
compris : par exemple, si un contour est exprimé finalement par
le nombre 23, l'indicateur de l'écart est 2, moyenne des diffé-
rences qui séparent 23 de 20 et de 24, les nombres rythmiques
entre lesquels est compris 23. J'appelle indicateur de dynamo-
génie, le rapport du nombre des nombres rythmiques au total
des nombres : indicateur d'inhibition, le rapport du nombre des
nombres non rythmiques au total des nombres. Si, par exemple,
sur 8 nombres il y en a 5 rythmiques et 3 non rythmiques, l'in-
dicateur de dynamogénie est - — 0,623, l'indicateur d'inhibition
droite, et on note, à partir de ce point, la première ligne et le pre-
mier angle obtenu par le prolongement de la dernière ligne. On
continue comme dans le premier cas.
3° Si la figure est un ensemble de contours polygonaux qui ne
se coupent en aucun point, on cherche le centre de la figure
totale; on analyse le contour dans l'intérieur duquel tombe ce
centre, et l'on continue ainsi pour les différents contours en les
prenant successivement de bas en haut et de droite à gauche à
partir du haut. Le nombre qui exprime chaque contour et la
somme algébrique des nombres de tous les contours, doivent être
rythmiques.
On trouve, à la suite de la notice sur le Rapporteur esthétique
et dans un ouvrage actuellement sous presse, que je vais publier
avec la collaboration de M. P. Signac : l'Education du sens des
formes, nombre de planches démonstratives de ces règles.
Dans le cas d'objets très petits ou de courbures très grandes
des objets, il importe de compléter ces règles par quelques pré-
cautions nouvelles, sur lesquelles j'insiste dans l'introduction de
cet ouvrage, mais qui peuvent être négligées sans inconvénient
notable dans les études qui n'exigent pas une précision absolue:
telles sont les analyses qui s'imposent d'abord à l'archéologie.
Souvent une figure n'est que partiellement rythmique ou non
rythmique : il est donc utile de définir des nombres qui expri-
ment ce degré. J'appelle indicateur de l'écart la moyenne arith-
métique des différences du nombre qui exprime la forme avec les
nombres rythmiques les plus rapprochés, entre lesquels il est
compris : par exemple, si un contour est exprimé finalement par
le nombre 23, l'indicateur de l'écart est 2, moyenne des diffé-
rences qui séparent 23 de 20 et de 24, les nombres rythmiques
entre lesquels est compris 23. J'appelle indicateur de dynamo-
génie, le rapport du nombre des nombres rythmiques au total
des nombres : indicateur d'inhibition, le rapport du nombre des
nombres non rythmiques au total des nombres. Si, par exemple,
sur 8 nombres il y en a 5 rythmiques et 3 non rythmiques, l'in-
dicateur de dynamogénie est - — 0,623, l'indicateur d'inhibition