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https://doi.org/10.11588/diglit.3487#0020
A N T I CLU ES GRAVEES
globe céleste qu'elle fait tourner avec une baguette radius
(a), en indiquant en même temps le ligne du scorpion. Au
desïus du globe est un croissant avec une étoile entre ses
cornes.
6. Vulcain forgeant des armes en présence de plu-
sieurs divinités. Vis-â-vis de lui est Jupiter assis sur une ba-
se ronde contre la quelle est l'aigle, la tête nonchalament
appuyée sur sa main gauche. Derrière ce dieu est Junon, & à
son côté Apollon appuyé sur sa lyre: derrière Apollon on
voit Mercure qui tourne le dos. Derrière Vulcain est Vé-
nus, & vis-à-vis de Vénus, Minerve Se Mars qui parlent
ensemble. Entre Vulcain & Vénus est Cupidon qui tourne
le visage à la déesise. Toutes les figures sont nues, excepté
Vénus qui a sur l'épaule gauche une draperie qui lui cou-
vre le devant du corps jusqu'aux genoux. Je ne sais pas où
ce numéro a été pris : je remarque cependant que Ms Gra-
velle (b) a publié une pierre semblable à celle-ci à quelque
petite différence près. On n'y voit pas le piédestal sur le
quel Junon s'appuye ici du coude droit: on y voit le ca-
ducée de Mercure, & Çupidon soufflant le feu : Minerve
y est cuirassée, Se la draperie de Vénus y est un peu dif-
férente.
7. Mars appuyant son bouclier sur une colonne. Il
a à tes côtés un épï de bled, & une corne d'abondance. Sur
une médaille de la famille Valeria (c) on voit ce dieu avec
un épi de bled à côté de lui.
8. Tête de Minerve avec un corps de chouette, ayant
sous ses griffes la tête de Méduse surmontée d'une branche
d'olivier. Son bouclier & sa pique sont à son côté; & der-
rière elle on voit un vase sur un piédestal auquel est atta-
ché un carquois.
9. La Fortune avec l'Amour à côté qui lui fait des
careîîes. Pausanias (d) fait mention d'un temple de'la For-
tune en Egire, où un Amour était à côté de la déelse; &
il dit que cette union de ces deux divinités signisie que la
fortune est plus favorable aux amans que la beauté.
10. Jeune-homme assis devant un autel sur le quel il
appuyé son genou gauche, Se jouant de deux ssûtes à la_i
fois. On dit que Marsyas fut Vinventeuv dç la double ssû-
te (e),
PLANCHE XL
1. Avenus assile présentant une ssèche à Cnpïdon qui est
* vis-à-vis d'elle , donnant du cor.
2. Psyché à demi couchée avec des aîles de papillon
que l'on est accoutumé de lui donner. Elle était le simbo-
le de l'ame.
3. Vénus sur un char, un ssambeau d'une main. Cu-
pidon est à cheval sur un bouc qui traîne le char. Le bouc
a rapport à la Vénus populaire ou vulgaire que l'on trou-
ve aussi montée sur un bouc (f): ce qui est justement l'épi-
thete de gzr/Tp«.7*'* que lui donne Plutarque (g). Peut être
encore qu'il y avait aussi l'Amour populaire que l'on repré-
sentait à cheval sur un bouc comme sa mère.
7. Castor & Pollux tous deux armés d'un casque »
d'une haste & d'une épée parazonlum. Us ont la casaque
ou chlamide militaire. L'on voit une étoile au desïus. de la
tête dé chacun d'eux.
8. Achille , l'esprit tranquille , joue de la lyre &
chante les grandes actions des héros (Jf). D'un côté est son
bouclier piqué de clous tout autour, avec la tête de Méduse
au milieu. De l'autre côté l'on voit son épée & son casque
simple, sans cimier & sans clous ( hxtx(tuI; (*')), orné
d'une bigue. Ouvrage de Pamphilus (/£).
12. Apollon se reposant appuyé contre le tronc d'un,
arbre, après sa victoire sur le serpent python. Son arc 85
son carquois sont à ses pieds.
13. Le philosophe Aristomaque considérant la natu-
re des abeilles. L'on en voit quelques-unes à côté de lui.
14. Trois Faunes sautant sur une outre. Cette pierre
nous représente les jeux que l'on célébrait dans les fêtes
de Bacchus, 8c que les Grecs appelaient arxco'A/a (/). On
faisait une outre de la peau d'une chèvre que l'on remplis-
sait de vin ou de vent, & que l'on frottait d'huile par de-
hors. On sautait de (sus, Se celui qui avait l'adreise d'y re-
ster ferme , remportait pour prix l'outre même (m) . Ces
trois Faunes sont couronnés pour marquer la joie.
15. Apulée métamorphosé en âne s'entretient avec
deux femmes.
16. Deux femmes qui vont sacrisier une truie à Cy-
bele. Elles ont chacune une patere d'une main, Se celle qui
fait la fonction de prêtresse tient de l'autre un couteau pour
égorger la victime. Une troisieme sigure qui paraît de Fau-
ne, joue de deux ssûtes dont l'une est recourbée. La truie
était la victime que l'on immolait à la Terre (n) ; Se la_*
Terre n'était autre chose que Cybeîe (0) .
PLANCHE XII.
r. TUpiter oiïpioy imperator (p), /W/Agv; rex (?), or-
J né du diadème Se du manteau royal.
2. Jupiter iu,aKC%ios placidus. Voyez le num.11. de
la planche LXVTI.
3. Jupiter Ammon divinité particulière des Africains
qui l'adoraient sous la forme de bélier (r) , & qui pasTij
ensuite chez les autres nations. Il avait en Egypte un ora*
cle célèbre qu'Alexandre fut consulter (s). Les Lybiens ado-
raient sous la sigure d'Ammon le soleil couchant (t).
4. Le même coisfé d'une tête de bélier; quoique la
barbe différente de celle que l'on à coutume de donner à
Jupiter, puisse le faire prendre pour un roi Lydien ou Per«
san, dont le diadème était une tête de bélier (u).
5. 9. ty- *v* G< r^ije av* siimpcj f»ia 4u Musée.*'
de Passeri.
10. Têtes accollées de Jupiter Ammon Se de Junorir
Les Eléens adoraient une Junon Ammonie (x).
u. 13. Têtes de Jupiter Séraph ornée de rayons
qu'on lui donnait comme étant le même que le soleil (j).
Au num. 11. il a aussi les cornes de Jupiter Ammon.
12. Apollon debout, la lyre d'une main, ayant à ses
côtés son trépied & son carquois. On voit exprimé dans
sa phyllonomie le réç&v wQoç $i\oK\j£ios risins tenerum
ssorem glorïofœ pubertath, qu'Homère (z) lui donne.
14. / Têtes accollées de Jupiter Séraph Se dTsis, cou-
ronnées de laurier. On donnait à Jupiter une couronne de
•laurier, pareeque cet arbrisseau n'était jamais frappé de la
foudre.
20. 21. 22. 24. Têtes de Jupiter Séraph: il est or-
né d'un diadème au num. 21.
r PLAN-
00 Serv. in Ed. llîi v. 41-
(s>) I{ec. de pierr. gr. Par. II. pi. ti.
(c) Fulv. Orsin. Famil. I{om. in antiq. numijmat. pag. 284.
00 In^tcbaicis, pag. 4*1* lîn' î1*. _ . T ., ÎTr
(e) Tzetz. Chiliad I. histor. 15" Arhen# Deipn. Lib. IV. pag. 184. B.
(/) Mariette i{ec. de pierr. gr. du cab. du Rpi, Par. I. n. 23.-
(g) In Tbeseoy Op. Tom. II. pag. 8. A.
(b) Fiad. /. v. 186. (i) uiad. x. v. 258.
(jy Stosch Tien. gr. pi. 48.
(/) Scholiast. Aristophan. ad Plutum , v. 1130.
(m) V. Gori Inscript. antiq. Etr. urb. Tom. II. pag. 105. , & ]a
k ; DuTertation sur ce jeu de Mr Ridolph. Venuti dans les Dis-
sert. deir^tccad. di Cortona , Tom. I. pag. 87.
(n) Macrob. Saturnal. Lib. I. cap. 12.
(0) Idem ibid. cap. 21.
(p) Cicer. in Verr. Orac. IX., Op. Tom. III. pag. 2?2.
(qj Xcnoph. De Issit. Cyri, Lib. III. pag. 79. C.
(s) Cicer. De natur. deor. Lib. I., Op. Tom. IX. pag- *o.
(5) Q. Curt. Lib. IV. cap. 7.
(t) Macrob. Saturnal. Lib. I. cap. zi.-
(u) Ammian. Marcell. Lib. XIX. cap. 1.
(x) Pausan. in Eliac. prior. pag. 317. lin. 10.
(y) Macrob. Saturnal. Lib. I. cap. 20.
(z) Hymn. 1. in Merc»r. v. 375.
globe céleste qu'elle fait tourner avec une baguette radius
(a), en indiquant en même temps le ligne du scorpion. Au
desïus du globe est un croissant avec une étoile entre ses
cornes.
6. Vulcain forgeant des armes en présence de plu-
sieurs divinités. Vis-â-vis de lui est Jupiter assis sur une ba-
se ronde contre la quelle est l'aigle, la tête nonchalament
appuyée sur sa main gauche. Derrière ce dieu est Junon, & à
son côté Apollon appuyé sur sa lyre: derrière Apollon on
voit Mercure qui tourne le dos. Derrière Vulcain est Vé-
nus, & vis-à-vis de Vénus, Minerve Se Mars qui parlent
ensemble. Entre Vulcain & Vénus est Cupidon qui tourne
le visage à la déesise. Toutes les figures sont nues, excepté
Vénus qui a sur l'épaule gauche une draperie qui lui cou-
vre le devant du corps jusqu'aux genoux. Je ne sais pas où
ce numéro a été pris : je remarque cependant que Ms Gra-
velle (b) a publié une pierre semblable à celle-ci à quelque
petite différence près. On n'y voit pas le piédestal sur le
quel Junon s'appuye ici du coude droit: on y voit le ca-
ducée de Mercure, & Çupidon soufflant le feu : Minerve
y est cuirassée, Se la draperie de Vénus y est un peu dif-
férente.
7. Mars appuyant son bouclier sur une colonne. Il
a à tes côtés un épï de bled, & une corne d'abondance. Sur
une médaille de la famille Valeria (c) on voit ce dieu avec
un épi de bled à côté de lui.
8. Tête de Minerve avec un corps de chouette, ayant
sous ses griffes la tête de Méduse surmontée d'une branche
d'olivier. Son bouclier & sa pique sont à son côté; & der-
rière elle on voit un vase sur un piédestal auquel est atta-
ché un carquois.
9. La Fortune avec l'Amour à côté qui lui fait des
careîîes. Pausanias (d) fait mention d'un temple de'la For-
tune en Egire, où un Amour était à côté de la déelse; &
il dit que cette union de ces deux divinités signisie que la
fortune est plus favorable aux amans que la beauté.
10. Jeune-homme assis devant un autel sur le quel il
appuyé son genou gauche, Se jouant de deux ssûtes à la_i
fois. On dit que Marsyas fut Vinventeuv dç la double ssû-
te (e),
PLANCHE XL
1. Avenus assile présentant une ssèche à Cnpïdon qui est
* vis-à-vis d'elle , donnant du cor.
2. Psyché à demi couchée avec des aîles de papillon
que l'on est accoutumé de lui donner. Elle était le simbo-
le de l'ame.
3. Vénus sur un char, un ssambeau d'une main. Cu-
pidon est à cheval sur un bouc qui traîne le char. Le bouc
a rapport à la Vénus populaire ou vulgaire que l'on trou-
ve aussi montée sur un bouc (f): ce qui est justement l'épi-
thete de gzr/Tp«.7*'* que lui donne Plutarque (g). Peut être
encore qu'il y avait aussi l'Amour populaire que l'on repré-
sentait à cheval sur un bouc comme sa mère.
7. Castor & Pollux tous deux armés d'un casque »
d'une haste & d'une épée parazonlum. Us ont la casaque
ou chlamide militaire. L'on voit une étoile au desïus. de la
tête dé chacun d'eux.
8. Achille , l'esprit tranquille , joue de la lyre &
chante les grandes actions des héros (Jf). D'un côté est son
bouclier piqué de clous tout autour, avec la tête de Méduse
au milieu. De l'autre côté l'on voit son épée & son casque
simple, sans cimier & sans clous ( hxtx(tuI; (*')), orné
d'une bigue. Ouvrage de Pamphilus (/£).
12. Apollon se reposant appuyé contre le tronc d'un,
arbre, après sa victoire sur le serpent python. Son arc 85
son carquois sont à ses pieds.
13. Le philosophe Aristomaque considérant la natu-
re des abeilles. L'on en voit quelques-unes à côté de lui.
14. Trois Faunes sautant sur une outre. Cette pierre
nous représente les jeux que l'on célébrait dans les fêtes
de Bacchus, 8c que les Grecs appelaient arxco'A/a (/). On
faisait une outre de la peau d'une chèvre que l'on remplis-
sait de vin ou de vent, & que l'on frottait d'huile par de-
hors. On sautait de (sus, Se celui qui avait l'adreise d'y re-
ster ferme , remportait pour prix l'outre même (m) . Ces
trois Faunes sont couronnés pour marquer la joie.
15. Apulée métamorphosé en âne s'entretient avec
deux femmes.
16. Deux femmes qui vont sacrisier une truie à Cy-
bele. Elles ont chacune une patere d'une main, Se celle qui
fait la fonction de prêtresse tient de l'autre un couteau pour
égorger la victime. Une troisieme sigure qui paraît de Fau-
ne, joue de deux ssûtes dont l'une est recourbée. La truie
était la victime que l'on immolait à la Terre (n) ; Se la_*
Terre n'était autre chose que Cybeîe (0) .
PLANCHE XII.
r. TUpiter oiïpioy imperator (p), /W/Agv; rex (?), or-
J né du diadème Se du manteau royal.
2. Jupiter iu,aKC%ios placidus. Voyez le num.11. de
la planche LXVTI.
3. Jupiter Ammon divinité particulière des Africains
qui l'adoraient sous la forme de bélier (r) , & qui pasTij
ensuite chez les autres nations. Il avait en Egypte un ora*
cle célèbre qu'Alexandre fut consulter (s). Les Lybiens ado-
raient sous la sigure d'Ammon le soleil couchant (t).
4. Le même coisfé d'une tête de bélier; quoique la
barbe différente de celle que l'on à coutume de donner à
Jupiter, puisse le faire prendre pour un roi Lydien ou Per«
san, dont le diadème était une tête de bélier (u).
5. 9. ty- *v* G< r^ije av* siimpcj f»ia 4u Musée.*'
de Passeri.
10. Têtes accollées de Jupiter Ammon Se de Junorir
Les Eléens adoraient une Junon Ammonie (x).
u. 13. Têtes de Jupiter Séraph ornée de rayons
qu'on lui donnait comme étant le même que le soleil (j).
Au num. 11. il a aussi les cornes de Jupiter Ammon.
12. Apollon debout, la lyre d'une main, ayant à ses
côtés son trépied & son carquois. On voit exprimé dans
sa phyllonomie le réç&v wQoç $i\oK\j£ios risins tenerum
ssorem glorïofœ pubertath, qu'Homère (z) lui donne.
14. / Têtes accollées de Jupiter Séraph Se dTsis, cou-
ronnées de laurier. On donnait à Jupiter une couronne de
•laurier, pareeque cet arbrisseau n'était jamais frappé de la
foudre.
20. 21. 22. 24. Têtes de Jupiter Séraph: il est or-
né d'un diadème au num. 21.
r PLAN-
00 Serv. in Ed. llîi v. 41-
(s>) I{ec. de pierr. gr. Par. II. pi. ti.
(c) Fulv. Orsin. Famil. I{om. in antiq. numijmat. pag. 284.
00 In^tcbaicis, pag. 4*1* lîn' î1*. _ . T ., ÎTr
(e) Tzetz. Chiliad I. histor. 15" Arhen# Deipn. Lib. IV. pag. 184. B.
(/) Mariette i{ec. de pierr. gr. du cab. du Rpi, Par. I. n. 23.-
(g) In Tbeseoy Op. Tom. II. pag. 8. A.
(b) Fiad. /. v. 186. (i) uiad. x. v. 258.
(jy Stosch Tien. gr. pi. 48.
(/) Scholiast. Aristophan. ad Plutum , v. 1130.
(m) V. Gori Inscript. antiq. Etr. urb. Tom. II. pag. 105. , & ]a
k ; DuTertation sur ce jeu de Mr Ridolph. Venuti dans les Dis-
sert. deir^tccad. di Cortona , Tom. I. pag. 87.
(n) Macrob. Saturnal. Lib. I. cap. 12.
(0) Idem ibid. cap. 21.
(p) Cicer. in Verr. Orac. IX., Op. Tom. III. pag. 2?2.
(qj Xcnoph. De Issit. Cyri, Lib. III. pag. 79. C.
(s) Cicer. De natur. deor. Lib. I., Op. Tom. IX. pag- *o.
(5) Q. Curt. Lib. IV. cap. 7.
(t) Macrob. Saturnal. Lib. I. cap. zi.-
(u) Ammian. Marcell. Lib. XIX. cap. 1.
(x) Pausan. in Eliac. prior. pag. 317. lin. 10.
(y) Macrob. Saturnal. Lib. I. cap. 20.
(z) Hymn. 1. in Merc»r. v. 375.