épreuve, constamment prêt à marcher et promettait en-
core d'éminents services à son pays.
Ces jours derniers, il allait inspecter les zemalas à la
frontière tunisienne, lorsque, atteint au Tarf d'une fièvre
rémittente, il a été transporté à l'hôpital de La Galle, où
il a succombé le 13 janvier au soir.
Selon sa dernière volonté, ses restes mortels ont été
rapportés à Constantine.
Adieu, commandant de Bonnemain. Adieu, aussi au
nom de nos amis absents. Nous ne vous plaignons pas
d'être mort comme un soldat; mais nous regrettons que,,
jeune encore, vous n'ayez pu servir plus longtemps
d'exemple à vos frères d'armes, les guider par votre
expérience éprouvée des choses du pays, et. perpétuer,
parmi eux les belles traditions du passé.
Le 1er et le 3e régiment de Chasseurs d'Afrique, et,
enfin, le 3e Spahis auquel vous apparteniez depuis vingt
ans, s'honoreront toujours à bon droit de vous avoir eu.
dans leurs rangs. La nouvelle de votre mort va causer
la plus vive douleur à votre frère, à votre sœur. S'il est
une consolation que nous puissions leur offrir, c'est de
leur affirmer, comme nous l'affirmons aussi à votre veuve
éplorée, que nous nous associons sincèrement à leurs
regrets, et que la mémoire d'un homme sans tache ne
s'oublie jamais.
Non, vous ne serez point oublié, et quand on voudra
parler aux jeunes gens d'un brave soldat, d'un honnête
homme, d'un ami sûr et dévoué, voire nom viendra sur
les lèvres et on vous citera pour modèle!
Adieu, commandant de Bonnemain!
Adieu, mon ami !
core d'éminents services à son pays.
Ces jours derniers, il allait inspecter les zemalas à la
frontière tunisienne, lorsque, atteint au Tarf d'une fièvre
rémittente, il a été transporté à l'hôpital de La Galle, où
il a succombé le 13 janvier au soir.
Selon sa dernière volonté, ses restes mortels ont été
rapportés à Constantine.
Adieu, commandant de Bonnemain. Adieu, aussi au
nom de nos amis absents. Nous ne vous plaignons pas
d'être mort comme un soldat; mais nous regrettons que,,
jeune encore, vous n'ayez pu servir plus longtemps
d'exemple à vos frères d'armes, les guider par votre
expérience éprouvée des choses du pays, et. perpétuer,
parmi eux les belles traditions du passé.
Le 1er et le 3e régiment de Chasseurs d'Afrique, et,
enfin, le 3e Spahis auquel vous apparteniez depuis vingt
ans, s'honoreront toujours à bon droit de vous avoir eu.
dans leurs rangs. La nouvelle de votre mort va causer
la plus vive douleur à votre frère, à votre sœur. S'il est
une consolation que nous puissions leur offrir, c'est de
leur affirmer, comme nous l'affirmons aussi à votre veuve
éplorée, que nous nous associons sincèrement à leurs
regrets, et que la mémoire d'un homme sans tache ne
s'oublie jamais.
Non, vous ne serez point oublié, et quand on voudra
parler aux jeunes gens d'un brave soldat, d'un honnête
homme, d'un ami sûr et dévoué, voire nom viendra sur
les lèvres et on vous citera pour modèle!
Adieu, commandant de Bonnemain!
Adieu, mon ami !