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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0051
-li-
ment du sud, dite les Zamazes ou Zimizes, vint s'établir
à l'embouchure de l'Amsaga et dans les montagnes île
Colio, où les montre la table de Peutinger. Les Zamazes
durent étendre leurs domaines vers l'ouest d'Igilgili, ainsi
que semble le démontrer le nom qu'ils ont laissé jusqu'à
nos jours au canton de Ziama, entre Gigeili et Bougie.
Nous reproduirons plus loin un monumenL épigraphique,
découvert récemment, sur lequel figure le nom des Zi-
mizes.
Les Kédamousiens de Ptolémée, qui ne sont autres que
les Kelama des généalogistes arabes, étaient également
venus du sud s'installer dans les montagnes de la Kabilie
orientale. Une inscription antique que nous avons relevée
au col de Fedoulès, entre Gigeili et Conslanline, porte,
entre autres choses, les mots :
REX GENTIS VKVTAMANORVM
qui nous fixe sur la région habitée par cette peuplade
kelamienne pendant la domination romaine. L'indication
d'un évèque Cedamuscnsis dans la Setifienne, nous montre
que, sous les Vandales, les Ketama occupaient encore
leurs premières demeures, et nous les voyons, après l'in-
vasion musulmane, acquérir une immense puissance.
« Les Ketama, brave et puissante tribu berbère, nous
dit Ibn-Khaldoun, sont regardés par les généalogistes de
leur nation comme les enfants de Kelam, fils de Bernés.
Les écrivains arabes les font descendre des Himyérites.
Après l'introduction de l'islamisme, à la suite des boule-
versements causés par l'apostasie des Berbères, celte l ri bu
se trouva établie dans la majeure partie de la province
de Gonstantine. Les Kelama possédaient môme toutes les
ment du sud, dite les Zamazes ou Zimizes, vint s'établir
à l'embouchure de l'Amsaga et dans les montagnes île
Colio, où les montre la table de Peutinger. Les Zamazes
durent étendre leurs domaines vers l'ouest d'Igilgili, ainsi
que semble le démontrer le nom qu'ils ont laissé jusqu'à
nos jours au canton de Ziama, entre Gigeili et Bougie.
Nous reproduirons plus loin un monumenL épigraphique,
découvert récemment, sur lequel figure le nom des Zi-
mizes.
Les Kédamousiens de Ptolémée, qui ne sont autres que
les Kelama des généalogistes arabes, étaient également
venus du sud s'installer dans les montagnes de la Kabilie
orientale. Une inscription antique que nous avons relevée
au col de Fedoulès, entre Gigeili et Conslanline, porte,
entre autres choses, les mots :
REX GENTIS VKVTAMANORVM
qui nous fixe sur la région habitée par cette peuplade
kelamienne pendant la domination romaine. L'indication
d'un évèque Cedamuscnsis dans la Setifienne, nous montre
que, sous les Vandales, les Ketama occupaient encore
leurs premières demeures, et nous les voyons, après l'in-
vasion musulmane, acquérir une immense puissance.
« Les Ketama, brave et puissante tribu berbère, nous
dit Ibn-Khaldoun, sont regardés par les généalogistes de
leur nation comme les enfants de Kelam, fils de Bernés.
Les écrivains arabes les font descendre des Himyérites.
Après l'introduction de l'islamisme, à la suite des boule-
versements causés par l'apostasie des Berbères, celte l ri bu
se trouva établie dans la majeure partie de la province
de Gonstantine. Les Kelama possédaient môme toutes les