14° Le bassin de l'oued Nekob, habité par les Lalem,
les Laibâa, el les Beni-Djebroun.
En résumé, les tribus du cercle de Gigelli, au nombre
de trente-deux, peuvent se diviser en grandes et en petites.
Les grandes tribus sont : Beni-Ider, — Beni-Afer, ~—
Beni-Siar, — Oulad-Bel-Afou, — Beni-Amran, — Djebala
et Sl'elia, — Beni-Kheltab, — Beni-Four'al, Beni-Abmed
— et Beni-Kaïd.
Les petites: Ledjcna, —Beni-Mâmer, —Beni-Salah,
— Oulad-Sàad, — Oulad-Tafer, — Oulad-Tebban, — Beni-
Mahammed, — Beni-Sçkfal, — Koracha, — Cliekaroua,
— Arb-Afiis, — Beni-Kliezer, — Beni-Aïssi, — Beni-
Ourzeddin, — Beni-Marmi, — Aïl-'Achour, — Beni-
Maâd, — Oulad-Ali, — Oulad-Nabet, — Lalem, — Larbâa
— et Beni-Djebroun.
Dispersées par petits groupes, ces tribus n'offrent pas
les réunions de villages, d'intérêt, que l'on trouve dans
la Kabilie du Jurjura. Elles ne possèdent pas non plus la
civilisation, l'industrie, la richesse; on n'y trouve plus
cette djemâa respectée, ces routes exécutées en commun,
qui rendent les contrées accessibles; ici, au contraire,
chacun agit à sa guise, vit loin des autres, au fond d'un
ravin, au milieu des bois, disputant aux broussailles et aux
bêtes fauves le peu de terre qui doit nourrir sa famille.
On n'y rencontre donc pas, comme chez ceux de la con-
fédération des Zouaoua, de l'oued Sahel de Bougie, du
Bou-Sel!am ou du Babor, de ces grands et populeux
villages, aux maisons solidement construites, blanchies et
recouvertes en tuiles, qui dénotent un certain bien-être,
résultat du travail el de l'industrie. Depuis le versant
oriental du Babor jusqu'à l'Ëdough, près de Bône, on
les Laibâa, el les Beni-Djebroun.
En résumé, les tribus du cercle de Gigelli, au nombre
de trente-deux, peuvent se diviser en grandes et en petites.
Les grandes tribus sont : Beni-Ider, — Beni-Afer, ~—
Beni-Siar, — Oulad-Bel-Afou, — Beni-Amran, — Djebala
et Sl'elia, — Beni-Kheltab, — Beni-Four'al, Beni-Abmed
— et Beni-Kaïd.
Les petites: Ledjcna, —Beni-Mâmer, —Beni-Salah,
— Oulad-Sàad, — Oulad-Tafer, — Oulad-Tebban, — Beni-
Mahammed, — Beni-Sçkfal, — Koracha, — Cliekaroua,
— Arb-Afiis, — Beni-Kliezer, — Beni-Aïssi, — Beni-
Ourzeddin, — Beni-Marmi, — Aïl-'Achour, — Beni-
Maâd, — Oulad-Ali, — Oulad-Nabet, — Lalem, — Larbâa
— et Beni-Djebroun.
Dispersées par petits groupes, ces tribus n'offrent pas
les réunions de villages, d'intérêt, que l'on trouve dans
la Kabilie du Jurjura. Elles ne possèdent pas non plus la
civilisation, l'industrie, la richesse; on n'y trouve plus
cette djemâa respectée, ces routes exécutées en commun,
qui rendent les contrées accessibles; ici, au contraire,
chacun agit à sa guise, vit loin des autres, au fond d'un
ravin, au milieu des bois, disputant aux broussailles et aux
bêtes fauves le peu de terre qui doit nourrir sa famille.
On n'y rencontre donc pas, comme chez ceux de la con-
fédération des Zouaoua, de l'oued Sahel de Bougie, du
Bou-Sel!am ou du Babor, de ces grands et populeux
villages, aux maisons solidement construites, blanchies et
recouvertes en tuiles, qui dénotent un certain bien-être,
résultat du travail el de l'industrie. Depuis le versant
oriental du Babor jusqu'à l'Ëdough, près de Bône, on