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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0107
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D'après une tradition locale, leur ancêtre serait un
nommé Moussa, du djebel Babor, dont les descendants
prirent, plus tard, le nom de Beni-el-Kaïm, c'est-à-dire
les enfants du puissant, du fort, du redoutable, et, enfin,
par corruption sans doute, celui de Beni-Kaid.

Les habitants de cette tribu parlent l'arabe ; cependant
leurs mœurs et leurs usages ne diffèrent en rien de ceux
des Berbères proprement dits. Les hommes sont de taille
moyenne, plutôt grands que petits, d'un tempérament sec
et nerveux. On trouve parmi eux les blondes figures, les
yeux bleus et les formes qui caractérisent l'homme du
nord.

Tababort. — La famille la plus influente dans la contrée
montagneuse du Tababort est religieuse, et s'appelle les
Bou-Araour, du nom de son ancêtre. — Bou-Araour,
venant de Fez, émigra, rapporte la tradition, il y a envi-
ron 500 ans, et se fixa à Drâ-el-Kaïd du Sahel-Guebli, où,
en sa qualité de marabout, il exerça, pendant 80 ans, une
grande influence. Son tombeau existe encore dans le cime-
tière de Sidi Bou-Aroura, dans le cercle de Setif. Il laissa
deux fils.

Le premier, Si-Ahmed, s'établit au Babor, où il fonda
la zaouïa importante dite Chaô Sidi Ahmed; il mourut
en 974 de l'hégire. C'est un de ses descendants, nommé
Si Ahmed-ben-Amor-ben-Si-Ahmed, qui est actuellement
kaïd du Tababort. Cette famille est depuis longtemps à la
tête des khouan, de l'ordre religieux de Sidi Abd-er-
Rahman qui habitent ces montagnes.

Nous aurions encore à signaler plusieurs autres familles
importantes, et notamment les Oulad Amokran, résidant
 
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