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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0120
— 400 —
Beni-Kaïd. — Au Ksar, à Aïn-el-Merdj, à Haddada-
Mezrilan, h Bou-Roumel, à Aïn-Ali et à Aïn-Khëïl.
Berti-Mfohammed. — Ruines sur la plage, en face de
l'île El-Afia.
Bmi-Ourzeddin. — A Khina et à Fedj-Djebsa.
Kaïdut du Tababort. — A Tezinuiet et à Bou-Zada.
Toutes ces ruines n'étaient autres que des posles mili-
taires, élevés au pi es des cols et des passages dangereux,
pour assurer la sécurité dans le pays ou servir de gîtes
d'étape, comme nous le faisons nous-mêmes en ciéant
nos caravansérails ou nos maisons de commandement.
La voie romaine allant d'Igilgili à Setif passait par les
stations de :
Ad Ficum, que l'on suppose être les ruines existant
près de la vallée de l'oued Moussa à Kef-Oussaf.
Ai Basilicam, à El-Ksar.
Satafi, auprès d'Aïn-Kebira, et, enfin, Setif.
La nature du pays indiquait fatalement le tracé de cette
voie, au point que la route ouverte par le génie entre
Setif et Gigelli, passe presque exactement par les trois
points que nous venons de citer.
Divers embranchements devaient passer par Cuiculum
t'Djemila), Mons et Moptis.
La voie allant d'Igilgili à Saldae (Bougie), suivait le
bord de la mer presque constamment, en passant par
Choba municipium, Ziama ; Muslubio Horea, Audriache,
Sidi-Rehan. Celle allant à Cirta (Gonstanline) suivait la
plage jusqu'à Ttœca, à l'embouchure de l'Amsaga (du
Roumel), laissait à sa gauche la ligne menant à Chullu
(Collo), puis, remontant la rive gauche de l'Amsaga, devait
suivre assez longtemps la vallée, où, à hauteur de notre
Beni-Kaïd. — Au Ksar, à Aïn-el-Merdj, à Haddada-
Mezrilan, h Bou-Roumel, à Aïn-Ali et à Aïn-Khëïl.
Berti-Mfohammed. — Ruines sur la plage, en face de
l'île El-Afia.
Bmi-Ourzeddin. — A Khina et à Fedj-Djebsa.
Kaïdut du Tababort. — A Tezinuiet et à Bou-Zada.
Toutes ces ruines n'étaient autres que des posles mili-
taires, élevés au pi es des cols et des passages dangereux,
pour assurer la sécurité dans le pays ou servir de gîtes
d'étape, comme nous le faisons nous-mêmes en ciéant
nos caravansérails ou nos maisons de commandement.
La voie romaine allant d'Igilgili à Setif passait par les
stations de :
Ad Ficum, que l'on suppose être les ruines existant
près de la vallée de l'oued Moussa à Kef-Oussaf.
Ai Basilicam, à El-Ksar.
Satafi, auprès d'Aïn-Kebira, et, enfin, Setif.
La nature du pays indiquait fatalement le tracé de cette
voie, au point que la route ouverte par le génie entre
Setif et Gigelli, passe presque exactement par les trois
points que nous venons de citer.
Divers embranchements devaient passer par Cuiculum
t'Djemila), Mons et Moptis.
La voie allant d'Igilgili à Saldae (Bougie), suivait le
bord de la mer presque constamment, en passant par
Choba municipium, Ziama ; Muslubio Horea, Audriache,
Sidi-Rehan. Celle allant à Cirta (Gonstanline) suivait la
plage jusqu'à Ttœca, à l'embouchure de l'Amsaga (du
Roumel), laissait à sa gauche la ligne menant à Chullu
(Collo), puis, remontant la rive gauche de l'Amsaga, devait
suivre assez longtemps la vallée, où, à hauteur de notre