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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0195
l'oued Sahel. Ces titres autorisent, en outre, les dits ma-
rabouts et leurs serviteurs à entrer sur le marché d'Al-
ger, sans payer aucun droit d'octroi, les huiles ou autres
denrées qu'ils voudront y vendre. Us sont libres aussi de
sortir de la ville les marchandises qu'ils emporteront dans
leur pays sans payer aucun droit (i).
Nous aurions à citer encore une série d'autres person-
nages religieux, tels que les Oulad Si Kacem-ben-Oum-
Hani, — les Oulad Mohammed-ben-Baza, — les Oulad Sidi
El-Aribi, — les Oulad Sidi Touati, — les Oulad-bou-
'Araour, — les Oulad Sidi El-Djoudi et les Moula-Chokfa,
— qui habitent tous ces montagnes; mais soit par ce
sentiment de défiance ombrageuse enraciné chez les
hommes de religion, soit qu'ils aient perdu ou qu'ils
ne possèdent réellement pas de titres anciens, les diplômes
qu'ils m'ont montrés sont tous postérieurs à ceux analysés
plus haut, et n'offrent aucun intérêt au point de vue his-
torique.
Occupons-nous maintenant de la famille religieuse des
Oulad-Amokran, qui joue le plus grand rôle dans les
annales du pays. Nous avons déjà parlé de son origine
et de sa noblesse dans notre Histoire de Bougie ; nous ne
voudrions pas nous répéter; mais il est cependant indis-
pensable de revenir sur certains faits importants, afin que
le lecteur puisse bien se rendre compte de la situation.
Les Oulad-Amokran, ou, plus communément, Mokran
(1) La famille de Sidi El-Mihoub s'est depuis longtemps divisée en deux
branches distinctes L'une d'elles habite toujours dans les montagnes
"Voisines du Babor; l'autre réside encore à Imoula, non loin d'Akbou, dans
la vallée de Bougie; sou chef actuel est le kaïJ Si Cherif-Ainzïan, kaïd
de l'Hariach.
rabouts et leurs serviteurs à entrer sur le marché d'Al-
ger, sans payer aucun droit d'octroi, les huiles ou autres
denrées qu'ils voudront y vendre. Us sont libres aussi de
sortir de la ville les marchandises qu'ils emporteront dans
leur pays sans payer aucun droit (i).
Nous aurions à citer encore une série d'autres person-
nages religieux, tels que les Oulad Si Kacem-ben-Oum-
Hani, — les Oulad Mohammed-ben-Baza, — les Oulad Sidi
El-Aribi, — les Oulad Sidi Touati, — les Oulad-bou-
'Araour, — les Oulad Sidi El-Djoudi et les Moula-Chokfa,
— qui habitent tous ces montagnes; mais soit par ce
sentiment de défiance ombrageuse enraciné chez les
hommes de religion, soit qu'ils aient perdu ou qu'ils
ne possèdent réellement pas de titres anciens, les diplômes
qu'ils m'ont montrés sont tous postérieurs à ceux analysés
plus haut, et n'offrent aucun intérêt au point de vue his-
torique.
Occupons-nous maintenant de la famille religieuse des
Oulad-Amokran, qui joue le plus grand rôle dans les
annales du pays. Nous avons déjà parlé de son origine
et de sa noblesse dans notre Histoire de Bougie ; nous ne
voudrions pas nous répéter; mais il est cependant indis-
pensable de revenir sur certains faits importants, afin que
le lecteur puisse bien se rendre compte de la situation.
Les Oulad-Amokran, ou, plus communément, Mokran
(1) La famille de Sidi El-Mihoub s'est depuis longtemps divisée en deux
branches distinctes L'une d'elles habite toujours dans les montagnes
"Voisines du Babor; l'autre réside encore à Imoula, non loin d'Akbou, dans
la vallée de Bougie; sou chef actuel est le kaïJ Si Cherif-Ainzïan, kaïd
de l'Hariach.