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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0261
l'assassin du commandant Salomon (1) ; deux hommes
furent lues et quinze blessés. Le lendemain 15, le lieu-
tenant-colonel Bedeau fit rechercher un gué vers l'em-
bouchure de la Soummam, et reconnaître la plaine du
côté des Mezzaïa. Mais, deux journées de pluie forcèrent
les troupes à rester en position, le gué étant imprati-
cable. Enfin, le 17, des nouvelles de Gigelli arrivèrent au
commandant supérieur; celle ville était occupée; il était
donc inutile de continuer des opérations aux environs de
Bougie.
Dans le récit des faits qui signalèrent les débuts de
l'occupation de Gigelli, nous nous sommes arrêtés au
combat du 17 mai; nous reviendrons à celte date pour
en continuer l'exposition. Les pertes de la journée du 17
et la nécessité de hâter les travaux de défense, forcèrent
le commandant de Salles k demander des secours au
lieutenanl-colonel Bedeau, qui n'hésita pas un moment à
lui envoyer deux compagnies du 2e bataillon delà légion
étrangère, sous les ordres du chef de bataillon Honvaux.
De son côté, le Gouverneur général fit partir d'Alger pour
Gigelli, le 22 mai, une nouvelle compagnie d'infanterie,
des approvisionnements en vivres et en munitions, ainsi
que deux blockaus démonlés. L'un de ces blockaus fut
placé dans le fort Ste-Eugénie, le second fut établi sur la
crête, entre le fort St-Ferdiriand et la redoute Galbois, en
un point qui prit le nom de fort Horain.
Le 26 mai, on s'attendait à une attaque nouvelle, que
les espions avaient annoncée dans leurs rapports, et des
dispositions furent prises pour la repousser. L'attaque
(1) Voir, au sujet de ce chef indigène, notre histoire de Bougie.
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furent lues et quinze blessés. Le lendemain 15, le lieu-
tenant-colonel Bedeau fit rechercher un gué vers l'em-
bouchure de la Soummam, et reconnaître la plaine du
côté des Mezzaïa. Mais, deux journées de pluie forcèrent
les troupes à rester en position, le gué étant imprati-
cable. Enfin, le 17, des nouvelles de Gigelli arrivèrent au
commandant supérieur; celle ville était occupée; il était
donc inutile de continuer des opérations aux environs de
Bougie.
Dans le récit des faits qui signalèrent les débuts de
l'occupation de Gigelli, nous nous sommes arrêtés au
combat du 17 mai; nous reviendrons à celte date pour
en continuer l'exposition. Les pertes de la journée du 17
et la nécessité de hâter les travaux de défense, forcèrent
le commandant de Salles k demander des secours au
lieutenanl-colonel Bedeau, qui n'hésita pas un moment à
lui envoyer deux compagnies du 2e bataillon delà légion
étrangère, sous les ordres du chef de bataillon Honvaux.
De son côté, le Gouverneur général fit partir d'Alger pour
Gigelli, le 22 mai, une nouvelle compagnie d'infanterie,
des approvisionnements en vivres et en munitions, ainsi
que deux blockaus démonlés. L'un de ces blockaus fut
placé dans le fort Ste-Eugénie, le second fut établi sur la
crête, entre le fort St-Ferdiriand et la redoute Galbois, en
un point qui prit le nom de fort Horain.
Le 26 mai, on s'attendait à une attaque nouvelle, que
les espions avaient annoncée dans leurs rapports, et des
dispositions furent prises pour la repousser. L'attaque
(1) Voir, au sujet de ce chef indigène, notre histoire de Bougie.
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