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fita pour nouer des relations commerciales avec les mon-
tagnards; mais la guerre éclata de nouveau. Un mara-
bout du nom de Saïd-ben-R'ezala, qui se disait envoyé de
l'émir Abd-el-Kader, se joignit au fanatique Si Zerdoud,
et prêcha la guerre sainte dans les tribus des environs.

Le 17 septembre 1841, vers 11 heures du malin, les
Kabiles se présentèrent sur plusieurs points à la fois,
particulièrement sous le fort Duquesne, qu'ils attaquèrent
avec vivacité jusqu'à 4-heures du soir. Le feu de l'artil-
lerie et les troupes disponibles qui purent sortir, les obli-
gèrent à se retirer en perdant du monde. Deux jours
après, une autre réunion nombreuse s'élant formée près
d'un douar des Oulad-Ali, sur la plage, le commandant
Clapaiède profila de l'arrivée en rade du bateau à va-
peur la Chimère, et des bonnes dispositions du capitaine
Derbinghen qui le commandait, pour les faire canon-
ner pendant deux heures. Après avoir répondu par une
impuissante fusillade, l'ennemi se porta tout à coup sur la
ville où il fut reçu par deux compagnies, dont une du
génie, qui avaient été disposées à l'avance, tandis que le
vapeur la Chimère, qui avait suivi le mouvement, les
canonnait en même temps d'écharpe. Les Kabiles n'en
combattirent pas moins très vivement jusqu'à 4 heures
du soir.

Le 20, la Chimère, après avoir mis dans la nuit quel-
ques matelots à terre pour soulager la garnison, fatiguée
par celte série de combats, continua à tirer sur les gour-
bis qui avoisinent la plage. Le surlendemain, les Kabiles
se présentaient de nouveau ; mais l'artillerie eut encore
l'occasion de leur faire beaucoup de mal.

L'occupation de Gigelli, réduite à l'enceinte extérieure
 
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