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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0286
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flancs, et après avoir eu à combattre depuis deux mois
toutes les tribus réunies de la Kabilie orientale, ne
comptait plus comme adversaires que les Beni-Toufout et
quelques autres tribus qui habitent le pâté des montagnes
de Collo. Le 12 juillet, elle quittait le bivouac d'EI-Milia,
punissait sévèrement Jes Kabiles de celte légion, et les
dégoûtait de leurs attaques sur la petite ville de Collo.
Enfin, le 18 juillet dans la soirée, la colonne se mettait
en marche, montrant ses baïonnettes victorieuses à tra-
vers la vallée de l'oued Guehli, et chaque bataillon rega-
gnait à petites journées sa garnison.
De bons rapports s'étaient établis depuis entre les ha-
bitants de la ville de Gigelli et les K.»biles que le com-
merce attirail sur le marché, lorsqu'au mois de septembre
1851, de nouveaux troubles éclatèrent dans le pays. Le
cheikh des Beni-Ide»", KlialCa-ben-Ainirouch, qui depuis
longtemps haïssait le marabout Moula-Chokfa, (il une razia
contre lui, sous le prétexte qu'il avait sollicité lui-même
la venue de nos coluuries dans la contrée. Ben-Aniirouch
appela de nouveau les tribus à la guerre, en faisant pu-
blier des lettres du cherif Bon Har'la, qui, à celle époque,
fomenlail des intrknies dans la vallée de Bougie. N'a vaut
obtenu aucun succès eu proiumçini le n<>m do liou-Bai'la,
qui n'était guère connu dans le ceiele de Gigelli, il se
servit alors d'un ancien cherif qui semblail avoir renoncé
à ce rôle depuis longtemps, iMohamnied-ben-Abd-Allah,
qui s'était, retiré dans l'ouest. Celui-ci écrivit aux tribus
que Bou-Maza, à la lêle d'une nombreuse armée, se dis-
■ posait à assiéger Bougie. Il s'offrait, de son côté, pour se
mettre à la tête ries populations de la Kabilie orientale
pour attaquer Gigelli. Ces propositions furent encore ac-
flancs, et après avoir eu à combattre depuis deux mois
toutes les tribus réunies de la Kabilie orientale, ne
comptait plus comme adversaires que les Beni-Toufout et
quelques autres tribus qui habitent le pâté des montagnes
de Collo. Le 12 juillet, elle quittait le bivouac d'EI-Milia,
punissait sévèrement Jes Kabiles de celte légion, et les
dégoûtait de leurs attaques sur la petite ville de Collo.
Enfin, le 18 juillet dans la soirée, la colonne se mettait
en marche, montrant ses baïonnettes victorieuses à tra-
vers la vallée de l'oued Guehli, et chaque bataillon rega-
gnait à petites journées sa garnison.
De bons rapports s'étaient établis depuis entre les ha-
bitants de la ville de Gigelli et les K.»biles que le com-
merce attirail sur le marché, lorsqu'au mois de septembre
1851, de nouveaux troubles éclatèrent dans le pays. Le
cheikh des Beni-Ide»", KlialCa-ben-Ainirouch, qui depuis
longtemps haïssait le marabout Moula-Chokfa, (il une razia
contre lui, sous le prétexte qu'il avait sollicité lui-même
la venue de nos coluuries dans la contrée. Ben-Aniirouch
appela de nouveau les tribus à la guerre, en faisant pu-
blier des lettres du cherif Bon Har'la, qui, à celle époque,
fomenlail des intrknies dans la vallée de Bougie. N'a vaut
obtenu aucun succès eu proiumçini le n<>m do liou-Bai'la,
qui n'était guère connu dans le ceiele de Gigelli, il se
servit alors d'un ancien cherif qui semblail avoir renoncé
à ce rôle depuis longtemps, iMohamnied-ben-Abd-Allah,
qui s'était, retiré dans l'ouest. Celui-ci écrivit aux tribus
que Bou-Maza, à la lêle d'une nombreuse armée, se dis-
■ posait à assiéger Bougie. Il s'offrait, de son côté, pour se
mettre à la tête ries populations de la Kabilie orientale
pour attaquer Gigelli. Ces propositions furent encore ac-