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Féraud, Charles L.: Histoire des villes de la province de Constantine
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d'arbre dépouillées. C'est sur cet aulel que l'abbé Régis
et le père Parabère, aumônier de la colonne, célèbrent
la messe. Au moment de l'élévation, le canon tonne, les
drapeaux s'inclinent, toutes les troupes sous les armes
mettent genou terre, et la religion chrétienne prend pos-
session à son tour du pays que nos armes ont conquis (1).
Des Beni-flossein, le camp fut porté à Ziama. A Ziama,
on savait déjà qu'on ne rencontrerait aucune résistance
jusqu'aux Beni-Afer. Les grands de celte tribu avaient fait
des démarches auprès de nous, niais ne s'étaient pas pro-
noncés d'une manière délinilive. Quant aux Béni l ier et
aux aulres monlagnar.ls de la rive gauche de l'oued el-
Kebir, après avoir déclare qu'ils s»; b diraient, ils mon-
traient une certaine hésitât ion, cl le cheikh Ben-Ami-
roucli, chef du mouvement, dans le cas où ils refuseraient
de se défendre* parlait de s'éloigner momentanément
vers la Tunisie, pour revenir continuer so:i rôle quand
nos troupes se seraient retirées.
Arrcié à Ziama pendant quatre jours par des pluies
torrentielles, le Gouverneur général ne put se remettre
en marche que h; 10 avec la 1re division, commandée par
le général de Mac-Malum. H bivouaqua le 10 sur la ri-
vière de Uar-el-Oued, le 11 à El-Aouana, le 14 à Khe-
chamou, <hez les Beni-Ahmed, et arriva le \S à Merdja-
nen, sur l'oued Djendjen, chez les Beni-Khettab. Pendant
ce temps, la âp division, aux ordres du générai Bosquet,
avait tourné vers le sud et rencontré quelques difficultés
pour atteindre le col de Selma. lin descendant ensuite
(1) Voir, dans le journ.il Y Illustration de 1853, le dessin que j'ai fait de
cette imposante cérémonie, ainsi que d'autres croquis rappelant l'expédi-
tion.
d'arbre dépouillées. C'est sur cet aulel que l'abbé Régis
et le père Parabère, aumônier de la colonne, célèbrent
la messe. Au moment de l'élévation, le canon tonne, les
drapeaux s'inclinent, toutes les troupes sous les armes
mettent genou terre, et la religion chrétienne prend pos-
session à son tour du pays que nos armes ont conquis (1).
Des Beni-flossein, le camp fut porté à Ziama. A Ziama,
on savait déjà qu'on ne rencontrerait aucune résistance
jusqu'aux Beni-Afer. Les grands de celte tribu avaient fait
des démarches auprès de nous, niais ne s'étaient pas pro-
noncés d'une manière délinilive. Quant aux Béni l ier et
aux aulres monlagnar.ls de la rive gauche de l'oued el-
Kebir, après avoir déclare qu'ils s»; b diraient, ils mon-
traient une certaine hésitât ion, cl le cheikh Ben-Ami-
roucli, chef du mouvement, dans le cas où ils refuseraient
de se défendre* parlait de s'éloigner momentanément
vers la Tunisie, pour revenir continuer so:i rôle quand
nos troupes se seraient retirées.
Arrcié à Ziama pendant quatre jours par des pluies
torrentielles, le Gouverneur général ne put se remettre
en marche que h; 10 avec la 1re division, commandée par
le général de Mac-Malum. H bivouaqua le 10 sur la ri-
vière de Uar-el-Oued, le 11 à El-Aouana, le 14 à Khe-
chamou, <hez les Beni-Ahmed, et arriva le \S à Merdja-
nen, sur l'oued Djendjen, chez les Beni-Khettab. Pendant
ce temps, la âp division, aux ordres du générai Bosquet,
avait tourné vers le sud et rencontré quelques difficultés
pour atteindre le col de Selma. lin descendant ensuite
(1) Voir, dans le journ.il Y Illustration de 1853, le dessin que j'ai fait de
cette imposante cérémonie, ainsi que d'autres croquis rappelant l'expédi-
tion.