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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Judas, A.: Rectification d'une partie de ma traduction de l'inscription Libyque de Lalla-Maghnia
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0316
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— 296 —

à-dire de celle du haut, la leçon suivante : Biqdor
— (Victor), fils de Mesiqt.

III. — La première lettre exige une étude particulière.
Comme je l'ai dit, dans mon article de Y Annuaire de
Conslantine, la connexilé veut qu'elle réponde au prénom
de Julhis, du texte latin ; qu'elle soit, par conséquent,
l'initiale de l'équivalent libyque de ce prénom, c'est-à-
dire l'équivalent de i, qui, en effet, est souvent écrit
seul dans les inscriptions romaines.

Mais c'est indubitablement un n, et celte consonne
semble n'avoir aucun rapport avec l'initiale du latin
Julius; aussi avais-je, dans l'article précité, supposé une
inexactitude de la copie. Mais, depuis, des exemples
analogues se sont montrés dans deux des épilaphes
bilingues recueillies à la Cheffîa, par M. Reboud, savoir :
1° en latin nabd, abréviation probablement, et libyque
zbdds'z ; 2° en latin sâctvt, et én libyque nctt. Ces
coïncidences ne permettent de supposer d'erreur ni chez
les graveurs ni chez les copistes. Il faut donc accepter
cette apparente anomalie. C'est un curieux et intéressant
problême, que présente à résoudre l'étude du lybien. Il
n'est peut-être pas, dès à présent, trop téméraire d'en-
trevoir un certain rapport .entre un n mouillé et un z,
puis un j. Il faut espérer que les recherches, arrivées à
des résultats si utiles, continueront et qu'elles apporte-
ront des éclaircissements définitifs.

IV. — La nouvelle interprétation que je donne,
prouve un fait que j'ai déjà eu l'occasion de signaler ail-
leurs, savoir, que les Libyens, comme les Berbers de nos
jours, simplifiaient autant que possible leur phraséo-
logie. Ainsi, à côté du texte latin qui énonce et développe
 
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