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Oppetit, ...: Simple hypothèse sur les tombeaux dits Celtiques
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— 310 —
à quelle époque ces monuments remontent-ils? — Telle
est la double question, — le double problème, — qui se
posent, qu'on a déjà cherché à élucider sans y réussir
complètement, parce que les éléments historiques ont
fait défaut. — Dans ce qui va suivre, nous n'avons cer-
tainement pas la prétention d'être plus heureux que nos
devanciers; poser un nouveau jalon sur la route à par-
courir pour arriver au but poursuivi, c'est là notre seule
ambition.
Il ne nous semble pas qu'on puisse trouver en Algérie
les lumières indispensables pour déterminer la nationalité
à laquelle appartiennent les tombes qui nous occupent.
En effet, ces monuments ne portent ni inscriptions, ni
signes quelconques pouvant mettre sur la voie (1); aucun
auteur ancien n'en parle; trois ou quatre légendes, évi-
demment d'origine arabe, — et qui, par cela même, ne
remontent pas à une haute antiquité, — en disent seules
quelques mots, que nous ne saurions admettre que
comme des contes. — Et pourtant, l'immense quantité
de ces tombeaux, leur dissémination sur tous les points
de la colonie, auraient dû les sauver de l'oubli. —
Que conclure de tout cela? C'est qu'ils remontant peut-
être, probablement, certainement même, osons-nous
dire, — à une époque beaucoup plus reculée que celle
des premières notions historiques qui sont parvenues
jusqu'à nous.
L'an dernier, le Recueil de notre Société contenait un
(1) 11 parait qu'en 18C3 M. René Galles, de la Société archéologique
du Morbihan, a découvert des inscriptions et des dessins bizarres sur des
dolmens à Locmariaquer. Celte trouvaille est la seule de l'espèce, à notre
connaissance, du moins.
à quelle époque ces monuments remontent-ils? — Telle
est la double question, — le double problème, — qui se
posent, qu'on a déjà cherché à élucider sans y réussir
complètement, parce que les éléments historiques ont
fait défaut. — Dans ce qui va suivre, nous n'avons cer-
tainement pas la prétention d'être plus heureux que nos
devanciers; poser un nouveau jalon sur la route à par-
courir pour arriver au but poursuivi, c'est là notre seule
ambition.
Il ne nous semble pas qu'on puisse trouver en Algérie
les lumières indispensables pour déterminer la nationalité
à laquelle appartiennent les tombes qui nous occupent.
En effet, ces monuments ne portent ni inscriptions, ni
signes quelconques pouvant mettre sur la voie (1); aucun
auteur ancien n'en parle; trois ou quatre légendes, évi-
demment d'origine arabe, — et qui, par cela même, ne
remontent pas à une haute antiquité, — en disent seules
quelques mots, que nous ne saurions admettre que
comme des contes. — Et pourtant, l'immense quantité
de ces tombeaux, leur dissémination sur tous les points
de la colonie, auraient dû les sauver de l'oubli. —
Que conclure de tout cela? C'est qu'ils remontant peut-
être, probablement, certainement même, osons-nous
dire, — à une époque beaucoup plus reculée que celle
des premières notions historiques qui sont parvenues
jusqu'à nous.
L'an dernier, le Recueil de notre Société contenait un
(1) 11 parait qu'en 18C3 M. René Galles, de la Société archéologique
du Morbihan, a découvert des inscriptions et des dessins bizarres sur des
dolmens à Locmariaquer. Celte trouvaille est la seule de l'espèce, à notre
connaissance, du moins.