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Oppetit, ...: Simple hypothèse sur les tombeaux dits Celtiques
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0337
entre ses trois fils, et, dans cette division, Japheth, son
fils aîné, qui était né l'an du monde 1556, 2444 ans
avant J.-Ch., eut pour lot la partie de l'Asie qui regarde
l'Europe, et cette dernière contrée tout entière. —
Japheth eut sept fils, dont l'Écriture (1) dit qu'*7s parta-
gèrent entre eux les îles des nations, s'établissant en
divers pays où chacun eut sa langue, ses familles et son
peuple particulier.
D'après une croyance assez reçue, mais très-hypothé-
tique d'ailleurs, nous en convenons volontiers, Japheth
quitta l'Orient vers 2230, ou 2229 ans avant J.-Ch., après
la grande confusion des langues arrivée lors de l'érection
de la tour de Babel, et vint avec une partie de ses fils en
Europe. L'aîné de ces derniers, Gomer, s'enfonça direc-
tement jusque dans la Basse-Bretagne, où il fut, dit-on,
le fondateur de la nation celtique, qui ne tarda pas à
croître tellement en nombre, qu'elle dut bientôt s'étendre
fort loin vers les quatr e points cardinaux.
Nous ne suivrons pas les Celtes dans toutes leurs émi-
grations ; nous nous bornerons à citer les faits suivants,
qui semblent prouver que plusieurs tribus de ce peuple
passèrent en Afrique, et que ce sont celles dont parle
El-Bekri sous le nom de Francs.
Hérodote, le père de l'histoire, place quelque part, au
bord de l'Océan, le peuple celte. On croit reconnaître
dans ce même auteur, que les Celtes habitaient alors
aussi la Ligurie, contrée dont les confins n'ont jamais été
parfaitement déterminés, et qu'on peut comprendre entre
les environs de Valence (Espagne) et ceux du Tibre (ita-
(1) Genès., x, 5.
fils aîné, qui était né l'an du monde 1556, 2444 ans
avant J.-Ch., eut pour lot la partie de l'Asie qui regarde
l'Europe, et cette dernière contrée tout entière. —
Japheth eut sept fils, dont l'Écriture (1) dit qu'*7s parta-
gèrent entre eux les îles des nations, s'établissant en
divers pays où chacun eut sa langue, ses familles et son
peuple particulier.
D'après une croyance assez reçue, mais très-hypothé-
tique d'ailleurs, nous en convenons volontiers, Japheth
quitta l'Orient vers 2230, ou 2229 ans avant J.-Ch., après
la grande confusion des langues arrivée lors de l'érection
de la tour de Babel, et vint avec une partie de ses fils en
Europe. L'aîné de ces derniers, Gomer, s'enfonça direc-
tement jusque dans la Basse-Bretagne, où il fut, dit-on,
le fondateur de la nation celtique, qui ne tarda pas à
croître tellement en nombre, qu'elle dut bientôt s'étendre
fort loin vers les quatr e points cardinaux.
Nous ne suivrons pas les Celtes dans toutes leurs émi-
grations ; nous nous bornerons à citer les faits suivants,
qui semblent prouver que plusieurs tribus de ce peuple
passèrent en Afrique, et que ce sont celles dont parle
El-Bekri sous le nom de Francs.
Hérodote, le père de l'histoire, place quelque part, au
bord de l'Océan, le peuple celte. On croit reconnaître
dans ce même auteur, que les Celtes habitaient alors
aussi la Ligurie, contrée dont les confins n'ont jamais été
parfaitement déterminés, et qu'on peut comprendre entre
les environs de Valence (Espagne) et ceux du Tibre (ita-
(1) Genès., x, 5.