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des individus blonds peut êtref évalué au dixième de la
population ; que ces gens ne peuvent descendre d'indivi-
dualités isolées, mais de grandes masses d'immigrants ;
qu'on ne peut expliquer ce fait par (a conquête wandale,
attendu que des blonds aux yeux bleus se trouvent éga-
lement au Maroc, dans lequel les Wandales n'ont pas
pénétré, et parce que, d'ailleurs, les historiens de l'an-
tiquité, entre autres le Périple de Seyta'x, signalent des
blonds dans l'est plusieurs siècles avant notre ère, etc.
Comme nous, il croit à une irruption européenne qu'il
attribue aux Kimri (1). — H dit qu'il ressort de docu-
ments égyptiens, traduits nouvellement, que de grandes
masses de blonds existaient en Libye il y a 8,4-00 ans (2) ;
que cette race était anciennement connue des Egyptiens
sous le nom de Taméhou ; qu'elle menaça d'abord les
provinces du nord de l'Egypte ; qu'au temps de la vingt-
deuxième dynastie, environ mille ans avant J.-6'h., la
garde des rois d'Egypte était composée, non de régni-
coles, mais de Mascbouach (nom d'une des tribus tamé-
hou) ; — qu'enfin Psamméticus, le premier pharaon de
la vingt-sixième dynastie, était Mascbouach d'origine.
« Les hommes blonds dont nous reconnaissons aujour-
» d'iiui les descendants dans le pays, dit plus loin M. le
» général Faidherbe, qui envahirent l'Égypte en venant
» de la Libye, qui ont couvert la Libye de dolmens tout-
» à-fait semblables à ceux de l'Europe, venaient du nord
» de l'Europe, qui a toujours été et qui est encore au-
î jourd'hui le pays des blonds; il est à supposer qu'ils
(1) Nous avons vu précédemment que les Kimri étaient des Celtes.
(2) Précisément quinze siècles avant notre ère.
des individus blonds peut êtref évalué au dixième de la
population ; que ces gens ne peuvent descendre d'indivi-
dualités isolées, mais de grandes masses d'immigrants ;
qu'on ne peut expliquer ce fait par (a conquête wandale,
attendu que des blonds aux yeux bleus se trouvent éga-
lement au Maroc, dans lequel les Wandales n'ont pas
pénétré, et parce que, d'ailleurs, les historiens de l'an-
tiquité, entre autres le Périple de Seyta'x, signalent des
blonds dans l'est plusieurs siècles avant notre ère, etc.
Comme nous, il croit à une irruption européenne qu'il
attribue aux Kimri (1). — H dit qu'il ressort de docu-
ments égyptiens, traduits nouvellement, que de grandes
masses de blonds existaient en Libye il y a 8,4-00 ans (2) ;
que cette race était anciennement connue des Egyptiens
sous le nom de Taméhou ; qu'elle menaça d'abord les
provinces du nord de l'Egypte ; qu'au temps de la vingt-
deuxième dynastie, environ mille ans avant J.-6'h., la
garde des rois d'Egypte était composée, non de régni-
coles, mais de Mascbouach (nom d'une des tribus tamé-
hou) ; — qu'enfin Psamméticus, le premier pharaon de
la vingt-sixième dynastie, était Mascbouach d'origine.
« Les hommes blonds dont nous reconnaissons aujour-
» d'iiui les descendants dans le pays, dit plus loin M. le
» général Faidherbe, qui envahirent l'Égypte en venant
» de la Libye, qui ont couvert la Libye de dolmens tout-
» à-fait semblables à ceux de l'Europe, venaient du nord
» de l'Europe, qui a toujours été et qui est encore au-
î jourd'hui le pays des blonds; il est à supposer qu'ils
(1) Nous avons vu précédemment que les Kimri étaient des Celtes.
(2) Précisément quinze siècles avant notre ère.