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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0371

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ÉTUDES ALGÉRIENNES

I

lia Tente. — lie Gourbi. — ï..a Maison. — £ies Villes.

ÎLes Mçoui'S.

La tenle se compose de felidj cousus ensemble et sou-
tenus par des piquets.

Le felidj (au pluriel, feldja) est une bande de laine et
de poil de cbameau, de soixante-quinze centimètres de
large sur huit mètres de long.

Le felidj est lissé par les femmes, sur un dessin uni-
forme; ce sont des lignes brunes et blanches, courant sur
toute la longueur des feldja et ayant des largeurs diverses.

Un grand poteau ayant deux mètres cinquante centi-
mètres de haut, et deux perches de deux mètres, soutien-
nent l'édifice de la lente, dont les extrémités sont fixées
au sol à l'aide de piquets plantés en terre et de cordes
de laine.

L'entrée delà tente regarde l'intérieur du douar.

On appelle douar la réunion d'un certain nombre de
tentes placées en rond et habitées généralement par des
membres de la même famille.

Toutes les tentes sont semblables ; elles ne varient que
par le nombre de feldja et l'état de leur conservation.

Quelques tribus, se rattachant à la noblesse religieuse,
 
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