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ibnl surmonter le grand piquet du milieu d'un bouquet
de plumes d'autruches.

Dans les pays où la gomme laque et le kermès abon-
dent, le felidj est teint en rouge, mais sans altérer le
dessin primitif.

Au centre de la tenle et au pied du bâton de support,
sont placés deux ou quatre grands sacs appelés teilis, et
contenant la provision d'orge, de blé ou de dattes néces-
saire à la famille pour huit ou quinze jours,

Au pied du bâton de support, dissimulées par les lellis, *
sont disposées les petites cachettes qui servent aux fem-
mes pour placer la peau de bouc contenant les boucles
d'oreille dépareillées, les colliers, les grains de corail, les
bijoux de diverses sortes.

Les familles aisées placent ces objets précieux dans un
oreiller en laine ouvert par le milieu. Cet oreiller se
nomme ousada. Durant la nuit, le maître de la tente le
pose sous sa tête, de peur qu'il ne soit enlevé par les
voleurs.

Sous les lellis, on enterre quelquefois le capital modeste
formant l'épargne de la famille. Dans cette maison ou-
verte à tous les vents, rien n'est sûr, rien n'est caché.

Il n'existe aucuns meubles autres que les ustensiles de
cuisine.

L'eau est renfermée dans des peaux de bouc, goudron-
nées à l'intérieur et munies de leur poil à l'extérieur.

La peau de bouc sert aussi à faire le beurre et à le
transporter.

On donne communément le nom de mesoud à une
peau de bouc non goudronnée et grossièrement mégissée.
Ce mesoud renferme, tantôt du grain, tantôt des objets
 
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