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mesure que les populations s'éloignent plus du type
arabe.

Les vieilles femmes sont traitées durement par tout le
monde; époux, enfants, neveux. Elles n'ont de protection
qu'auprès des enfants en bas âge, dont elles guident
l'enfance, et des jeunes épouses, dont elles favorisent les
amours adultères.

Elles se montrent d'une avarice et d'une parcimonie
repoussantes.

Elles travaillent beaucoup et sont d'un grand secours
pour la surveillance des intérêts matériels de la tente.

Les anciens Arabes enterraient leurs filles vivantes pour
se débarrasser des bouches inutiles en temps de disette;
les Juifs vendaient les leurs pour priver leurs dettes; les
Berbères considèrent encore la femme comme un être
inférieur, qui n'a aucun droit, qui est voué à l'obéis-
sance passive et à la satisfaction des appétits grossiers.

Lorsque le Christ eut proclamé l'égalité de l'homme
et de la femme, toutes les mauvaises passions du cœur
humain se liguèrent contre l'unité triple (homme, femme,
enfant), qui fondait l'institution du mariage sur l'asso-
ciation d'un seul homme et d'une seule femme.

Les peuples du nord de l'Afrique, plus encore que les
peuples orientaux, répugnèrent à cette morale élevée.
Aussi, acceptèrent-ils avec transport, la doctrine de Maho-
met, qui donnait toute satisfaction à leurs instincts
égoïstes et vulgaires.

Mahomet, dans un passage du Koran> blâme le senti-
ment barbare qui, chez les Arabes, faisait regarder la
naissance d'une fille comme un malheur. « Que leur
jugement est déraisonnable? s'écrie-t-il. y>
 
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