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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0412
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III

Mariage. — Condition de la femme mariée

Les lois qui règlent le mariage sont, de toutes les lois
humaines, celles qui exercent l'influence la plus considé-
rable sur la civilisation et la moralité d'un peuple.

La famille se constitue par le mariage.

L'obligation naturelle qu'a le père de nourrir ses en-
fants, a fait établir le mariage, qui déclare celui qui doit
remplir celte obligation. Chez les animaux, elle est telle
que la mère peut ordinairement y suffire. Elle a beau-
coup plus d'étendue chez les hommes; leurs enfants ont
de la raison, mais elle ne leur vient que par degrés. Il
ne suffit pas de les nourrir, il faut encore les conduire;,
déjà ils pourraient vivre, et ils ne peuvent pas se gou-
verner.

Les femelles des animaux ont à peu près une fécondité
constante; mais dans l'espèce humaine, la manière de
penser, les dogmes religieux, la forme du gouvernement,
les passions, les caprices, la fantaisie, l'embarras de la
grossesse, etc., etc., troublent la propagation de mille
manières.

Dans les climats chauds, les femmes étant nubiles à
huit, neuf ou dix ans, le mariage et l'enfance y vont
presque toujours ensemble. Elles sont vieilles à vingt
ans. La raison ne se trouve donc jamais chez elles avec
la beauté. Elles ne peuvent point, par conséquent, obte-
 
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