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3° Ne pas avoir lieu pendant le temps de l'attente
légale.
La répudiation unique est celle qui a lieu en pronon-
çant une seule formule répudiaire et qui n'entraîne pas,
pour les conjoints, l'impossibilité de renouer immédia-
tement les liens du mariage.
La répudiation ne peut être faite au moment des mens-
trucs, afin que la femme puisse se rendre compte exacte-
ment du jour où elle entre en attente légale, et aussi pour
assurer à la femme, durant le temps de l'infirmité men-
suelle, un peu de bienfaisance et de douceur de la part
du mari.
La femme n'est tenue à accomplir le temps de l'attente
légale que si, dans l'intervalle de la répudiation et du
retour à l'union, elle a cohabité avec un homme.
La répudiation ne peut être renouvelée durant le temps
de l'attente légale imposée h la femme, après la première
répudiation, afin de ne pas contraindre la femme à une
attente trop considérable.
Le mari qui répudie sa femme, n'a pas le droit de ré-
clamer le don compensatoire.
La loi n'accorde pas à la femme la faculté de deman-
der la répudiation ; mais le mari peut lui en abandon-
ner l'initiative.
Les conséquences de la répudiation sont les suivantes :
La femme est immédiatement séparée de son mari ;
il ne doit plus exister de relations matrimoniales entre
les deux conjoints ; la femme est tenue d'attendre l'inter-
valle de trois infirmités mensuelles avant de contracter
un nouveau mariage. C'est ce qu'on nomme l'attente
légale.
3° Ne pas avoir lieu pendant le temps de l'attente
légale.
La répudiation unique est celle qui a lieu en pronon-
çant une seule formule répudiaire et qui n'entraîne pas,
pour les conjoints, l'impossibilité de renouer immédia-
tement les liens du mariage.
La répudiation ne peut être faite au moment des mens-
trucs, afin que la femme puisse se rendre compte exacte-
ment du jour où elle entre en attente légale, et aussi pour
assurer à la femme, durant le temps de l'infirmité men-
suelle, un peu de bienfaisance et de douceur de la part
du mari.
La femme n'est tenue à accomplir le temps de l'attente
légale que si, dans l'intervalle de la répudiation et du
retour à l'union, elle a cohabité avec un homme.
La répudiation ne peut être renouvelée durant le temps
de l'attente légale imposée h la femme, après la première
répudiation, afin de ne pas contraindre la femme à une
attente trop considérable.
Le mari qui répudie sa femme, n'a pas le droit de ré-
clamer le don compensatoire.
La loi n'accorde pas à la femme la faculté de deman-
der la répudiation ; mais le mari peut lui en abandon-
ner l'initiative.
Les conséquences de la répudiation sont les suivantes :
La femme est immédiatement séparée de son mari ;
il ne doit plus exister de relations matrimoniales entre
les deux conjoints ; la femme est tenue d'attendre l'inter-
valle de trois infirmités mensuelles avant de contracter
un nouveau mariage. C'est ce qu'on nomme l'attente
légale.