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- 464; -

sion ou l'empire des sentiments naturels, ne viennent
apporter leur influence modératrice.

Malgré le bâton qui la menace, la femme arabe est loin
d'être docile ; elle est, au contraire, violente, personnelle,
prompte à l'insulte. Le Prophète lui-mèms s'en est plaint
dans le Koran en plusieurs passages et notamment dans
le chapitre la Défense, quand il dit à ses femmes, Hafsa
et Aïcha, « que leur cœur a gauchi. »

Il a prescrit que la face de la femme serait voilée et
qu'elle ne se laisserait point voir par les étrangers.

Il a consacré son incapacité en s'écriant : « Un pavs
gouverné par une femme est un malheureux pays. »

La révolte de la femme est fréquente; car, si pour
l'homme, la femme est un composé d'innombrables
défauls, pour la femme, l'homme est un composé de
vices sans nombre. Que de fois, pour fuir un mari dé-
testé ou pour rejoindre l'amant qu'elle préfère, ne s'é-
chappe-t-elle point du domicile conjugal? Elle disparaît
durant des semaines entières, cachée dans une caverne,
une forêt, une tente éloignée. Le mari se consume en
vains efforts pour la découvrir; ses frères, sa parenté,
partagent sa honte et sa colère.

Il court chez les parents de la femme et traite avec eux
du rapatriement de son épouse.

Il justifie sa conduite devant le tribunal de l'opinion
publique, hostile aux maris ici comme ailleurs.

Si elle est jeune et jolie, les parents sont parfois les
instigateurs de l'insoumission de leur fille, dans l'espoir
d'obtenir, d'un compétiteur riche, une dot plus élevée.
La beauté de certaines femmes ne se révèle souvent qu'a-
près le mariage.
 
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