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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0492
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VI

Hfaladies. — Médecins. — Mort. — Enterrements. —
Cimetières. — Méritâmes.

L'indigène est rarement malade. On a fait, avec rai-
son, la remarque que les enfants malingres, ne pouvant
résister aux rigueurs d'une éducation au grand air, en
butte à toutes les intempéries, succombaient rapidement,
et que la population adulte ainsi épurée ne se composait
que d'hommes valides.

Les anciens Arabes, comme beaucoup de peuples pri-
mitifs, avaient coutume de tuer les enfants contrefaits.
Mahomet s'est élevé, en plusieurs circonstances, contre
cet usage :

« Ne tuez point vos enfants par crainte de pauvreté,
» nous leur donnerons la nourriture ainsi qu'à vous. Les
» meurtres que vous commettez sont un péché atroce. »
(Chap. xvii, le Voyage nocturne.)

Les exercices violents, l'air vivifiant de la campagne,
l'habitude de braver les intempéries, de coucher sur le
sol, une sobriété constante, développent chez les adultes
une grande vigueur.

Ils ont des qualités de race incontestables ; ils sont
grands, sveltes, élancés, souples, et, grâce aux vêtements
amples qui ne gênent point leurs mouvements, leurs for-
mes acquièrent une pureté de lignes vraiment sculptu-
rale.
 
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