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chameau, des herbes sèches ; le linge, par des morceaux
de bernous, de haïk (vêtements en laine) ; les bandes par
des cordes en poil de chameau, en poil de chèvre, en pal-
mier, des tresses en jonc, etc.

L'ignorance complète de la position des membres pen-
dant le traitement de leurs affections, celle de l'avantage
•que Ton peut retirer d'une compression intelligente, de
la dilataiion, du tamponnement, du selon, de la ligature,
de la saignée générale, des hémostatiques ; l'ignorance,
en un mot, des principales opérations les plus importan-
tes et les plus fréquemment mises à contribution dans
notre pratique journalière, indique suffisamment le triste
état de la c!riVuïg!fe arabe, qui se résume à peu près dans
des applications topiques et l'emploi de la cautérisation.

La grande base de la thérapeutique, en effet, c'est le
feu. Portatif, économique, commode, d'une puissance
facile à graduer, cet agent se présentait naturellement
aux Arabes, comme aux premiers peuples, comme à toute
nation retombée dans l'enfance de la civilisation.

D'après Hippocrate, les Scythes l'employaient même
pour tonifier hygiéniquement le corps. De tout temps,
les Égyptiens et les habitants de l'Arabie en ont fait grand
usage, au dire de Prosper Alpin. L'illustre baron Larrey
rapporte que les premiers lui accordent eneore de mer-
veilleuses propriétés dans un grand nombre de maladies.
Tous les médecins arabes, du reste, recommandaient le
feu ; les compilateurs et sectateurs de Galien pouvaient-
ils ne pas prôner un moyen aussi puissant pour conden-
ser les solides relâchés, et dégorger les humeurs peccuntes ?

« Le feu ôle le poison des nerfs, » dit encore le pro-
verbe arabe.

Si
 
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