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des plaines étroites, qui s'élagent les unes au-dessus des
autres.

Ce massif, dans sa plus grande largeur, n'atteint pas
quarante lieues; sa largeur moyenne est de trente lieues.

11 se compose d'une infinité de petits bassins paral-
lèles entre eux et perpendiculaires à la côte. Ces bassins
ont leur point d'origine très-élevé, un parcours restreint
et, par suite, un cours torrentueux, des rives escarpées,
excepté dans les plaines où elles sont incertaines, un dé-
bit très-inégal. Les plus importants de ces bassins alimen-
tent des rivières qui contournent péniblement le pied des
montagnes pour trouver une issue vers la mer. Ces ri-
vières roulent, en hiver, des masses d'eau considérables
qui les rendent très dangereuses ; en été, elles sont à sec,
ou tellement réduites, qu'elles ne méritent plus le nom
de cours d'eau. Leurs affluents découpent le sol en une
infinité de croupes et de vallées.

Le Tell n'a point de ces grands fleuves qni attirent la
civilisation et ouvrent de larges plaines qui impriment à
une contrée un caractère uniforme. Son climat est varia-
ble. La quantité de pluie n'est pas distribuée également
entre les diverses saisons, comme dans les pays exposés
au climat dit océanien. Des pluies diluviennes, des vents
d'une violence irrésistible, régnent en hiver. L'hiver n'a
pas une durée uniforme. En raison du relief, relativement
très-considérable, des montagnes du Tell au-dessus du ni-
veau de la mer, les neiges et les froids y sont fréquents
et de longue durée.

Le printemps établit une -transition à peine sensible
entre l'hiver et l'été.

L'automne s'annonce généralement par des pluies tor-
 
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