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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0561

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_ 541 _

ques déplacements, mais qui se fixèrent bientôt d'une
manière définitive sur le sol.

Les terres arabes furent, dès celte époque, partagées
entre les chefs de famille; mais les actes, selon toute ap-
parence, ne furent point dressés immédiatement.

ORIGINE DES ACTES

La propriété resta dans cet état jusqu'au moment où
le partage des successions, et les transactions immobilières
qui en furent le résultat, nécessitèrent l'intervention des
gens de justice. La terre, en pays indigène, est régie par
une législation qui n'est autre que l'ancienne législation
romaine. C'est un point de vue neuf et que je recom-
mande aux personnes qui s'occupent de la propriété in-
dividuelle. Les transactions et les partages furent rédigés
d'après des formes convenues. Ces pièces furent conser-
vées ou renouvelées, et il en existe une quantité très-
grande dans les tribus. D'autres terres ne donnèrent pas
lieu à ces démêlés judiciaires. La famille établie se per-
pétua, ou céda ses droits sur le sol sans débat; en sorte
que la terre resta entre les mains de propriétaires incon-
testés, mais qui ne pouvaient point produire de litres et
n'attachaient d'ailleurs aucune importance à en avoir.

Les terres ainsi possédées sont appelées parles Arabes
djeddïa (venant des ancêtres;.

Terre Djeddïa (melk)

Les limites de ces lots sans actes sont certaines, soit
parce qu'elles sont déterminées par le témoignage de la
tribu, soit parce que les actes des voisins en fixent les
points essentiels. Quand le propriétaire d'une terre djeddïa
 
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