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Villot, ...: Études algériennes
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0570
— 550 —
Celle organisation du groupe, ou famille, sort aussi
d'institution de crédit. Elle est jugée vicieuse aujourd'hui.
Nous ne pensons pas qu'elle puisse subsister en présence
des règles nouvelles apportées par notre civilisation; mais
je doute que les indigènes en acceptent une autre.
C'est non-seulement le point délicat de la question agri-
cole, mais aussi de la question politique.
Nous avons tenu à donner des éclaircissements sur celle
question ardue. Le public français, habitué à voir des
champs bien délimités, assuré que les transactions immo-
bilières se font conformément aux dispositions du code
Napoléon, a le droit de s'étonner que la question de pro-
priété soulève tant de controverses. Il ne peut connaître
toutes les difficultés nées de la révolution économique
qui s'est faite dans les intérêts indigènes, par suite de leur
contact avec une civilisation plus avancée, révolution
qu'avait prévue, dès 1844, le maréchal Bugeaud. La po-
lémique engagée sur ces matières par les divers organes
de la presse algérienne n'a pas toujours été bien loyale.
La passion n'est jamais une bonne conseillère.
Celle question marche aujourd'hui vers une solution,
et cette solution est conforme au droit français.
CAPITAUX
Les causes qui influent sur la quotité du capital d'ex-
ploitation, indépendamment de l'étendue du domaine,
sont très-diverses : le climat, l'état du fonds, les coutu-
mes locales, les préjugés, le mode de culture, etc., etc.,
sont autant de causes qui exercent une action directe sur
le chiffre des dépenses.
L'agriculture indigène est surtout une agriculture à
Celle organisation du groupe, ou famille, sort aussi
d'institution de crédit. Elle est jugée vicieuse aujourd'hui.
Nous ne pensons pas qu'elle puisse subsister en présence
des règles nouvelles apportées par notre civilisation; mais
je doute que les indigènes en acceptent une autre.
C'est non-seulement le point délicat de la question agri-
cole, mais aussi de la question politique.
Nous avons tenu à donner des éclaircissements sur celle
question ardue. Le public français, habitué à voir des
champs bien délimités, assuré que les transactions immo-
bilières se font conformément aux dispositions du code
Napoléon, a le droit de s'étonner que la question de pro-
priété soulève tant de controverses. Il ne peut connaître
toutes les difficultés nées de la révolution économique
qui s'est faite dans les intérêts indigènes, par suite de leur
contact avec une civilisation plus avancée, révolution
qu'avait prévue, dès 1844, le maréchal Bugeaud. La po-
lémique engagée sur ces matières par les divers organes
de la presse algérienne n'a pas toujours été bien loyale.
La passion n'est jamais une bonne conseillère.
Celle question marche aujourd'hui vers une solution,
et cette solution est conforme au droit français.
CAPITAUX
Les causes qui influent sur la quotité du capital d'ex-
ploitation, indépendamment de l'étendue du domaine,
sont très-diverses : le climat, l'état du fonds, les coutu-
mes locales, les préjugés, le mode de culture, etc., etc.,
sont autant de causes qui exercent une action directe sur
le chiffre des dépenses.
L'agriculture indigène est surtout une agriculture à