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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0579
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— 559 _

pousse devant lui des lro.iipeaux innombrables de mou-
lons. Certaines familles en possédant jusqu'à quinze mille
(êtes.

Pour transporter chaque jour la lento et pour se mou-
voir d'un point à un autre, deux compagnons sont abso-
lument nécessaires au nomade : le chameau, qui sert à
charger les tentes, les enfants en bas-âge, les femmes en-
ceintes, les malades, les grains en revenant du Tell, les
dalles en revenant du Sahara; le cheval qui n'es! pas seu-
lement un instrument de guerre, mais un aide pour sur-
veiller les bergers, aller et venir, pousser les reconnais-
sances au loin, se garder de l'ennemi.

La vie du nomade est toujours la même; il va du nord
au sud à des époques fixes et, à moins de circonstances
exceptionnelles, de la même partie du Sahara à la région
tel lien ne correspondante.

Le parcours du nomade est plus ou moins étendu selon
la longitude. Celte étendue dépend surtout de la super-
ficie des hauts plateaux.

Deux fois par an, le nomade traverse la chaîne ilti
grand Allas. Celte chaîne est habitée par des sédentaires
d'origine berbère, dont l'existence est intimement liée
à celle des Arabes, et dont les installations ne se sont dé-
veloppées qu'en vue des besoins de ces derniers. Dans la
province de Constanline, le rôle de la chaîne séparatrice
des hauts plateaux et du Sahara est moins subalternisé
aux Arabes, en raison de la largeur des massifs, de la
fertilité des vallées et de la densilé des populations.

Protégées par de hautes montagnes, vivant d'une vie
indépendante, ces populations ont pu échapper en partie
à la suprématie des nomades.
 
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