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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique de la Province de Constantine — Sér. 2,4=14.1870

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Villot, ...: Études algériennes
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https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0611

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— 591 —

Ces lissus sont d'autant plus solides qu'on a mélangé à
la laine une plus grande quantité de poil de chameau.

Les dimensions des divers tapis varient suivant la
quantité de laine dont peuvent disposer les maîtres de
la tente.

Les dessins sont peu variés. Ils ne comportent que des
lignes droites. Les patrons possèdent des types dont ils
ont une grande habitude et qu'ils ne modifient jamais.
Bien loin d'en créer de nouveaux, ils seraient plutôt dis-
posés à laisser perdre quelques-uns de ceux que leur ont
transmis leurs ancêtres.

Le grand éleveur de moutons, le nomade, fait de sa
laine trois parties : la première est confiée aux habitants
des oasis qui la préparent, la filent et la tissent. La seconde
est livrée au commerce. Il confie la troisième aux fem-
mes de sa propre tente pour la travailler.

A l'époque de la tonte, le nomade qui a livré au kçou-
rien ou à l'habitant de l'oasis un quintal de laine reçoit
en retour :

Un burnous...................... 20 fr.

Le Kçourien garde le surplus comme rémunération de
la main-d'œuvre qu'il a fournie.

Un haït..................

Une abaïa, espèce de chemise

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Total

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VÊTEMENTS

Les vêtements fabriqués par les indigènes sont : le
burnous et le haïk, tous deux tissés par la femme, d'a-
près une méthode des pLus primitives, et qui consiste à
 
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