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— 595 —

Getle chaudière doit reposer, autant que possible, sur
une pierre lisse et unie, légèrement inclinée.

On emplit la chaudière de branches de genévrier sau-
vage, ou de sapin, ou de cèdre, après les avoir dépouil-
lées de leurs feuilles.

On la chauffe en brûlant de l'alfa, du diss ou des brin-
dilles.

Le goudron s'échappe par un orifice ménagé à cet
effet; il est reçu dans une cuve creusée immédiatement
au-dessous et recueilli ensuile dans une gnarba.

Une guarba, ou peau de bouc disposée en forme d'ou-
tre, peut contenir quinze à vingt litres de goudron.

Ce procédé exige douze heures de chauffage. Le gou-
dron est fort employé par tous les indigènes pour les
maladies de peau. Il sert à enduire les objets destinés à
contenir les liquides.

MÉGISSERIE

La seule opération qu'il vaille la peine de décrire, est
le procédé employé pour confectionner le fdali ou maro-
quin. Le nom de filali vient de celui d'une région saha-
rienne, nommée le Tafdalelt, située à l'ouest de nos pos-
sessions et où cette fabrication a pris une grande extension.

Les peaux de moutons paraissent être les seules em-
ployées à la fabrication du maroquin. Voici en quoi con-
sistent les opérations successives :

Premier bain. — La peau, débarrassée de la laine, est
plongée dans un bain d'eau froide fortement saturée de
sel gemme Elle y demeure sept à huit jours, durant les-
quels le bain est renouvelé toutes les vingt-quatre heures.

A sa sortie, la peau est lavée avec de l'eau froide
 
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