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Getle chaudière doit reposer, autant que possible, sur
une pierre lisse et unie, légèrement inclinée.
On emplit la chaudière de branches de genévrier sau-
vage, ou de sapin, ou de cèdre, après les avoir dépouil-
lées de leurs feuilles.
On la chauffe en brûlant de l'alfa, du diss ou des brin-
dilles.
Le goudron s'échappe par un orifice ménagé à cet
effet; il est reçu dans une cuve creusée immédiatement
au-dessous et recueilli ensuile dans une gnarba.
Une guarba, ou peau de bouc disposée en forme d'ou-
tre, peut contenir quinze à vingt litres de goudron.
Ce procédé exige douze heures de chauffage. Le gou-
dron est fort employé par tous les indigènes pour les
maladies de peau. Il sert à enduire les objets destinés à
contenir les liquides.
MÉGISSERIE
La seule opération qu'il vaille la peine de décrire, est
le procédé employé pour confectionner le fdali ou maro-
quin. Le nom de filali vient de celui d'une région saha-
rienne, nommée le Tafdalelt, située à l'ouest de nos pos-
sessions et où cette fabrication a pris une grande extension.
Les peaux de moutons paraissent être les seules em-
ployées à la fabrication du maroquin. Voici en quoi con-
sistent les opérations successives :
Premier bain. — La peau, débarrassée de la laine, est
plongée dans un bain d'eau froide fortement saturée de
sel gemme Elle y demeure sept à huit jours, durant les-
quels le bain est renouvelé toutes les vingt-quatre heures.
A sa sortie, la peau est lavée avec de l'eau froide
Getle chaudière doit reposer, autant que possible, sur
une pierre lisse et unie, légèrement inclinée.
On emplit la chaudière de branches de genévrier sau-
vage, ou de sapin, ou de cèdre, après les avoir dépouil-
lées de leurs feuilles.
On la chauffe en brûlant de l'alfa, du diss ou des brin-
dilles.
Le goudron s'échappe par un orifice ménagé à cet
effet; il est reçu dans une cuve creusée immédiatement
au-dessous et recueilli ensuile dans une gnarba.
Une guarba, ou peau de bouc disposée en forme d'ou-
tre, peut contenir quinze à vingt litres de goudron.
Ce procédé exige douze heures de chauffage. Le gou-
dron est fort employé par tous les indigènes pour les
maladies de peau. Il sert à enduire les objets destinés à
contenir les liquides.
MÉGISSERIE
La seule opération qu'il vaille la peine de décrire, est
le procédé employé pour confectionner le fdali ou maro-
quin. Le nom de filali vient de celui d'une région saha-
rienne, nommée le Tafdalelt, située à l'ouest de nos pos-
sessions et où cette fabrication a pris une grande extension.
Les peaux de moutons paraissent être les seules em-
ployées à la fabrication du maroquin. Voici en quoi con-
sistent les opérations successives :
Premier bain. — La peau, débarrassée de la laine, est
plongée dans un bain d'eau froide fortement saturée de
sel gemme Elle y demeure sept à huit jours, durant les-
quels le bain est renouvelé toutes les vingt-quatre heures.
A sa sortie, la peau est lavée avec de l'eau froide