Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
— 600 —

Arabes ont des maréchaux-ferrants vétérinaires qui ont
une grande expérience de leur métier

Les forgerons fabriquent les socs de charrue, les fers
des chevaux, des chaînes %pour entraver les mulets, des
pioches qui ont un Iranchant servant de hache, des
serpettes, etc., etc.

Les enclumes sont pareilles aux nôtres, mais de dimen-
sions plus petites.

Ce sont là encore des industries destinées à s'éteindre,
ou du moins à se transformer. Ces transformations n'au-
ront pas lieu sans causer des ruines individuelles. Déjà,
il n'y a plus de forgerons en dehors des villes et de la
Kabilie. Les armuriers commencent aussi à disparaître.

Les Arabes considèrent comme avilie la condition des
gens qui travaillent le fer. Les Kabiles, au contraire, l'en-
tourent d'une vénération superstitieuse,

BIJOUTERIE

Elle est exclusivement entre les mains des juifs, dont
nous avons parlé au chapitre du commerce. Les Kabiles,
comme les Israélites, fabriquent la bijouterie et façonnent
leurs pièces au repoussoir, mais avec beaucoup moins de
fini.

La forme et le dessin des bijoux indigènes varient peu.
Les femmes sont, comme bien on pense, la seule clien-
tèle des bijoutiers. Elles affectionnent particulièrement
les bracelels, les épingles ou broches d'argent destinées
à retenir les vêtements, les pendants d'oreille de vingt

(I) Ces mârécliaux-ferrànls jouissent d'une grande considération en
pays arabe.
 
Annotationen