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Clarinval, ...: Rapport sur les fouilles faites à la basilique de Tébessa pendant l'année 1870
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.14824#0629
en ai fourni les moyens et lui ai laissé la direction du
travail.
Cet officier a fait rapidement quelques sondages qui
ont montré une belle mosaïque et quatre inscriptions
lumulaires qu'il a relevées; la Planche IV les reproduit ;
elles ne font point mention de parents, d'amis, de ceux
qui ont élevé les tombeaux. Les inscriptions n'ont rien du
type ancien; c'est le dernier mot de I'épitaphe chré-
tienne, et elles paraissent appartenir, par la forme, au
sixième et au septième siècle.
D'un autre côté, l'évêque Palladius est donné comme
étant mort dans un couvent, en se rendant de son évêché
d'Idicra à Carthage. La notice le compte le seizième
parmi les évoques de Numidie qui assistèrent au concile
de Carthage, et que le roi Ilunéiic exila avec tous les
autres, en 488. 11 mourut en chemin, comme l'indique le
procès-verbal de son décès (1).
Ce couvent est évidemment celui dont les ruines sont
connues à Tébessa sous le nom de Basilique, et sa tombe
est celle que nous avons indiquée sur le plan sous le
n° 2.
Pourquoi l'inscription tumulaire ne porle-t-elle que
l'oméga?
Est-ce parce qu'il a fini dans le couvent et qu'il était
étranger? Nous faisons cette hypothèse, quoiqu'elle soit
parfaitement contraire à l'idée qui présidait à la compo-
sition de I'épitaphe.
Après le départ de M. Sériziat, j'ai fait complètement
enlever les décombres qui restaient ; la mosaïque a été
(1) Morcelli, 1er vol, p. 190.
3*
travail.
Cet officier a fait rapidement quelques sondages qui
ont montré une belle mosaïque et quatre inscriptions
lumulaires qu'il a relevées; la Planche IV les reproduit ;
elles ne font point mention de parents, d'amis, de ceux
qui ont élevé les tombeaux. Les inscriptions n'ont rien du
type ancien; c'est le dernier mot de I'épitaphe chré-
tienne, et elles paraissent appartenir, par la forme, au
sixième et au septième siècle.
D'un autre côté, l'évêque Palladius est donné comme
étant mort dans un couvent, en se rendant de son évêché
d'Idicra à Carthage. La notice le compte le seizième
parmi les évoques de Numidie qui assistèrent au concile
de Carthage, et que le roi Ilunéiic exila avec tous les
autres, en 488. 11 mourut en chemin, comme l'indique le
procès-verbal de son décès (1).
Ce couvent est évidemment celui dont les ruines sont
connues à Tébessa sous le nom de Basilique, et sa tombe
est celle que nous avons indiquée sur le plan sous le
n° 2.
Pourquoi l'inscription tumulaire ne porle-t-elle que
l'oméga?
Est-ce parce qu'il a fini dans le couvent et qu'il était
étranger? Nous faisons cette hypothèse, quoiqu'elle soit
parfaitement contraire à l'idée qui présidait à la compo-
sition de I'épitaphe.
Après le départ de M. Sériziat, j'ai fait complètement
enlever les décombres qui restaient ; la mosaïque a été
(1) Morcelli, 1er vol, p. 190.
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