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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique du Département de Constantine — Sér. 3,7=28.1893(1894)

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Mercier, Ernest: Chronique de l'année 1893
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https://doi.org/10.11588/diglit.15019#0410
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- 360 —

On vient de découvrir derrière les remparts un tombeau dont
la partie supérieure était presque au niveau du sol. Ce tombeau
est construit en briques romaines de 0m60 sur 0m60 et de Om07
d'épaisseur. La longueur extérieure est de lm20 ; la largeur et
ia hauteur, de Om60 Les briques étaient scellées à l'aide de 12
brides en plomb, maintenues par des clous. Dans ce tombeau,
se trouvaient quelques ossements d'un enfant, de 5 à 6 ans dont
la tête reposait à l'ouest. J'ai fait transporter au musée les osse-
ments et les matériaux ci-dessus. Le tombeau ne contenait au-
cun autre objet

La Société remercie M. Bertrand de son zèle et de
ses communications.

T A H E R

Notre confrère M. Camille Viré, juge de paix à

Taher, membre correspondant, nous écrit, à la date

du 14 octobre 1893 :

M. Reboud, dans le vingtième volume du Recueil de la So-
ciété (Excursions archéologiques dans les environs de Milah r'
de Constantine), parle de la ville romaine de Tucca qu'il croit
avoir retrouvée au Hammam ^les Beni-Haroun (barrage de
!'Oued-el Kebir), sur la rive gauche de ia rivière, sur une ter-
rasse qu'il appelle Henchir-el-Abiod (pages 44, 45, 46, 47).

M. lîeboud a remarqué également Us ruines qui se trouvent
sur la rive droite (ruines du Fedj-Yahia, p. 47). Il ne voit dans
ces dernières qu'un simple « poste » sur le revers oriental de
Guelat-et-Toum au col de Sidi-Yahia que traverse le chemin
allant de Mila à El-Milia par la rive droite. Ces ruines, que les
indigènes appellent Kalaa-et-Touama, sont très étendues et il est
fort possible qu'elles aient fait partie de ia même ville que celles
de la rive gauche. La rivière, en cet endroit, est étranglée par
deux hautes murailles de rochers qui ne laissent entre elles
qu'un étroit chenal. Or, des restes de pont sont encore visibles
et, s'appuyant jadis sur ces rochers, reliaent les deux rives.
D'ailleurs, les ruines des deux rives sont trop voisines pour avoir
formé deux localités distinctes. Celles de droite, que M. Reboud
paraît n'avoir que peu visitées (p. 47, 48), sont considérables.

Je m'étais proposé, ayant assez souvent de Mila l'occasion
d'aller dans cette région, de visiter ces ruines en détail. Mon
départ m'en a empêché. Il ne serait peut-être pas sans intérêt,
si quelque archéologue se trouvait aller dans ces parages, qu'une
 
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