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nombreux gourbis couverts en tuiles, est installée au
milieu de débris formés surtout par des assises de
murailles très régulièrement disposées et que l'on
trouve même à une certaine hauteur, sur les premières
pentes des coteaux qui bordent la plaine.
Les pierres qui constituent ces bâtisses ainsi que
celles isolées, sont en général mal travaillées et sem-
blent dénoter l'occupation byzantine.
Dans la direction nord, sur un chaînon qui fait face
au tombeau, on ne rencontre pas autre chose que ces
murs croulants et quelques fragments de colonnes
rondes ou rectangulaires dont, une de cette dernière
forme, d'une exécution assez soignée.
Par contre, dans la plaine et à deux cents mètres
du monument, nous remarquons que l'habitation du
Kebir de la fraction a été édifiée, en partie, sur l'em-
placement de thermes dont il ne subsiste plus qu'une
piscine à demi-détruite, et un fragment de mosaïque
orné de rosaces tricolores de grande élégance.
La mosaïque qui a, paraît-il, été enlevée et fort
maladroitement — il est juste de le déclarer — par
un fonctionnaire pour être placée, nous ignorons où,
représentait, ainsi que nous l'ont affirmé les indigènes,
un sujet de chasse. On y voyait un homme armé du
javelot classique essayant de percer un sanglier occupe
à fouiller de sa hure, le corps d'un autre homme
étendu à terre.
A en juger par les restes de ce dessin, l'ouvrage
principal devait être d'un fini et d'une beauté irrépro-
chables.
Dans un jardin planté à quelques mètres de là, les
indigènes, en faisant du mortier pour construire leurs
nombreux gourbis couverts en tuiles, est installée au
milieu de débris formés surtout par des assises de
murailles très régulièrement disposées et que l'on
trouve même à une certaine hauteur, sur les premières
pentes des coteaux qui bordent la plaine.
Les pierres qui constituent ces bâtisses ainsi que
celles isolées, sont en général mal travaillées et sem-
blent dénoter l'occupation byzantine.
Dans la direction nord, sur un chaînon qui fait face
au tombeau, on ne rencontre pas autre chose que ces
murs croulants et quelques fragments de colonnes
rondes ou rectangulaires dont, une de cette dernière
forme, d'une exécution assez soignée.
Par contre, dans la plaine et à deux cents mètres
du monument, nous remarquons que l'habitation du
Kebir de la fraction a été édifiée, en partie, sur l'em-
placement de thermes dont il ne subsiste plus qu'une
piscine à demi-détruite, et un fragment de mosaïque
orné de rosaces tricolores de grande élégance.
La mosaïque qui a, paraît-il, été enlevée et fort
maladroitement — il est juste de le déclarer — par
un fonctionnaire pour être placée, nous ignorons où,
représentait, ainsi que nous l'ont affirmé les indigènes,
un sujet de chasse. On y voyait un homme armé du
javelot classique essayant de percer un sanglier occupe
à fouiller de sa hure, le corps d'un autre homme
étendu à terre.
A en juger par les restes de ce dessin, l'ouvrage
principal devait être d'un fini et d'une beauté irrépro-
chables.
Dans un jardin planté à quelques mètres de là, les
indigènes, en faisant du mortier pour construire leurs