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Mercier, Gustave: Note sur une statuette d'Alexandrie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.13101#0812
NOTE
La belle collection d'antiquités grecques, romaines et
africaines qui nous a été laissée par notre excellent
confrère et ami M. le chanoine Jaubert, renferme diverses
statuettes de terre cuite, dont quelques-unes paraissent
dignes d'être signalées, tant en raison de leur facture
archaïque que de l'intérêt propre qu'elles peuvent pré-
senter. Une plus particulièrement mérite de retenir l'atten-
tion ; elle provient d'Alexandrie ; c'est une statuette de
terre jaunâtre, haute de 21 centimètres, large de 7,
épaisse de 5 à la base; celle-ci est élargie en forme de
socle et assure la stabilité de la statuette dans la posi-
tion verticale.
Le dos est plat, rectiligne et sans modelé, La tête, qui
est celle d'une déesse aux traits classiques, se détache en
plein relief avec d'harmonieuses proportions; le corps, au
contraire, est large et court, absolument plat; seule une
boursouflure indique la place des genoux, qui sont liés;
un double vêtement tombe sans un pli jusque sur les
pieds, dont on ne voit que les larges extrémités. La déesse
est coiffée du polos; sa chevelure, artistement arrangée
sur le front en boucles ondulées, retombe de chaque côte
sur les épaules ; elle porte un collier à cinq grosses pen-
deloques; celle du milieu est ronde, de chaque côté sont
deux pendeloques en croissant ou demi-lunes, et sur les
La belle collection d'antiquités grecques, romaines et
africaines qui nous a été laissée par notre excellent
confrère et ami M. le chanoine Jaubert, renferme diverses
statuettes de terre cuite, dont quelques-unes paraissent
dignes d'être signalées, tant en raison de leur facture
archaïque que de l'intérêt propre qu'elles peuvent pré-
senter. Une plus particulièrement mérite de retenir l'atten-
tion ; elle provient d'Alexandrie ; c'est une statuette de
terre jaunâtre, haute de 21 centimètres, large de 7,
épaisse de 5 à la base; celle-ci est élargie en forme de
socle et assure la stabilité de la statuette dans la posi-
tion verticale.
Le dos est plat, rectiligne et sans modelé, La tête, qui
est celle d'une déesse aux traits classiques, se détache en
plein relief avec d'harmonieuses proportions; le corps, au
contraire, est large et court, absolument plat; seule une
boursouflure indique la place des genoux, qui sont liés;
un double vêtement tombe sans un pli jusque sur les
pieds, dont on ne voit que les larges extrémités. La déesse
est coiffée du polos; sa chevelure, artistement arrangée
sur le front en boucles ondulées, retombe de chaque côte
sur les épaules ; elle porte un collier à cinq grosses pen-
deloques; celle du milieu est ronde, de chaque côté sont
deux pendeloques en croissant ou demi-lunes, et sur les