tés, mais elles sont plus faciles à résoudre. Que la
formule habituelle soit différente, et que générale-
ment on joigne à nummus le mot ststertius pour
écrire : « ex H S (sesteniûm) tribus (mUUbus) n(um-
mûm) », cela ne veut pas dire qu'une certaine liberté
n'ait pas été laissée aux lapicides pour exprimer la
même chose d'une autre manière ; le mot nummus
seul est employé parfois dans le sens de sesterce^,
et le sens ne s'en est pas encore perdu sous l'Empire,
puisqu'on le retrouve dans Martial <2>. Le chiffre 111
est surmonté d'une barre dans les inscriptions 2 et 6,
ce qui est la forme habituelle pour désigner des mil-
ïïers, et non des unités de la monnaie de compte.
Et même, dans la deuxième, le mot NUM est sur-
monté d'une barre semblable, ce qui ne peut que
confirmer l'interprétation « nura(m«m). » Ainsi, cha-
cune des quatre statues qui nous occupent, aurait
coûté 3,000 sesterces à P. Aelius Menecrates.
Restent les trois bases qui ne portent pas la men-
tion NUM 111., élevées par P. Aelius Menecrates,
ï'une en l'honneur de son beau-frère, les deux autres
«au nom » de son neveu, sans indication des fonc-
tions qu'ils remplissent, alors que sur les autres ba-
ses, toutes les charges et fonctions sont gravées avec
soin. Pourquoi ces différences, et pourquoi surtout
le Prix des statues n'est-il pas noté ici comme sur
les autres bases? Ce prix était-il plus bas que celui
des quatre statues précédentes? On ne peut l'affir-
mer, car dans les débris qui nous sont restés, mal-
gré les différences de facture, on ne saurait faire
etdofi'Jn^°,l0n' Traité <'cg Monnaies grecques et romaines (Théorie
«octane/, i, p. 551.552.
vozlnlii0''am!n,es> lv> 15- I •• mille tibi nummos hesterna luce
h 1.....î ld; ib., X, 75 et XIII, 3. - Pétrone, Sat., 97, 2.
formule habituelle soit différente, et que générale-
ment on joigne à nummus le mot ststertius pour
écrire : « ex H S (sesteniûm) tribus (mUUbus) n(um-
mûm) », cela ne veut pas dire qu'une certaine liberté
n'ait pas été laissée aux lapicides pour exprimer la
même chose d'une autre manière ; le mot nummus
seul est employé parfois dans le sens de sesterce^,
et le sens ne s'en est pas encore perdu sous l'Empire,
puisqu'on le retrouve dans Martial <2>. Le chiffre 111
est surmonté d'une barre dans les inscriptions 2 et 6,
ce qui est la forme habituelle pour désigner des mil-
ïïers, et non des unités de la monnaie de compte.
Et même, dans la deuxième, le mot NUM est sur-
monté d'une barre semblable, ce qui ne peut que
confirmer l'interprétation « nura(m«m). » Ainsi, cha-
cune des quatre statues qui nous occupent, aurait
coûté 3,000 sesterces à P. Aelius Menecrates.
Restent les trois bases qui ne portent pas la men-
tion NUM 111., élevées par P. Aelius Menecrates,
ï'une en l'honneur de son beau-frère, les deux autres
«au nom » de son neveu, sans indication des fonc-
tions qu'ils remplissent, alors que sur les autres ba-
ses, toutes les charges et fonctions sont gravées avec
soin. Pourquoi ces différences, et pourquoi surtout
le Prix des statues n'est-il pas noté ici comme sur
les autres bases? Ce prix était-il plus bas que celui
des quatre statues précédentes? On ne peut l'affir-
mer, car dans les débris qui nous sont restés, mal-
gré les différences de facture, on ne saurait faire
etdofi'Jn^°,l0n' Traité <'cg Monnaies grecques et romaines (Théorie
«octane/, i, p. 551.552.
vozlnlii0''am!n,es> lv> 15- I •• mille tibi nummos hesterna luce
h 1.....î ld; ib., X, 75 et XIII, 3. - Pétrone, Sat., 97, 2.