DOI article:
Jacquot, L.: Huileries romaines de la région de Sétif
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.13139#0310
HUILERIES ROMAINES
DE
LA RÉGION DE SÉTIF
Alors que l'olivier a complètement disparu aujour-
d'hui de la région de Sétif, cet arbre devait au
contraire être cultivé sur une grande échelle à l'épo-
que romaine, si nous en jugeons par le nombre
considérable d'huileries dont 0:1 retrouve encore les
vestiges de tous côtés.
On reconnaît ce genre d'établissement soit aux
pressoirs complets qu'on y rencontre, soit aux pier-
res ayant servi autrefois à des pressoirs détruits de-
puis lors, ou encore aux cuves à presser. Les plus
caractéristiques des pierres d'huilerie sont évidem-
ment les dalles à rainure circulaire ou à cuvette cen-
trale et les cuves ; mais on ne retrouve le plus souvent
que les pierres à encoche en queue d'aronde ayant
servi à fixer le levier de manœuvre dans les ateliers
bien conditionnés.
L'industrie de l'huile d'olive était alors tellement
en honneur qu'il existait des pressoirs rituels, desti-
nés vraisemblablement à presser les premières olives
cueillies (les prémices) ou les fruits prélevés sur la
récolte et offerts aux temples (la dîme). Les pierres
qui constituaient ces pressoirs d'un genre particulier
étaient ornementées et se distinguent facilement des
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DE
LA RÉGION DE SÉTIF
Alors que l'olivier a complètement disparu aujour-
d'hui de la région de Sétif, cet arbre devait au
contraire être cultivé sur une grande échelle à l'épo-
que romaine, si nous en jugeons par le nombre
considérable d'huileries dont 0:1 retrouve encore les
vestiges de tous côtés.
On reconnaît ce genre d'établissement soit aux
pressoirs complets qu'on y rencontre, soit aux pier-
res ayant servi autrefois à des pressoirs détruits de-
puis lors, ou encore aux cuves à presser. Les plus
caractéristiques des pierres d'huilerie sont évidem-
ment les dalles à rainure circulaire ou à cuvette cen-
trale et les cuves ; mais on ne retrouve le plus souvent
que les pierres à encoche en queue d'aronde ayant
servi à fixer le levier de manœuvre dans les ateliers
bien conditionnés.
L'industrie de l'huile d'olive était alors tellement
en honneur qu'il existait des pressoirs rituels, desti-
nés vraisemblablement à presser les premières olives
cueillies (les prémices) ou les fruits prélevés sur la
récolte et offerts aux temples (la dîme). Les pierres
qui constituaient ces pressoirs d'un genre particulier
étaient ornementées et se distinguent facilement des
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