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Bosco, Joseph: Vestiges antiques de Bridja (Hamma)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.13135#0131
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La propriété nous était familière depuis de longues
années, mais nous n'explorâmes la colline, très hâ-
tivement, que les 3 et 4 février 1924.
Bridja constituait une station de la voie de Tiddis
(El Khnèg), empruntant la rive droite du Rhumel;
ce chemin, encore utilisable de nos jours, du moins
aux vulgaires piétons, permettait d'atteindre la vieille
petite cité sans avoir à franchir la rivière. C'est la
route directe mettant Tiddis à quatre ou cinq kilo-
mètres, autant que nous nous en souvenons, de
Bridja.
Sur le parcours de l'embranchement à la ferme,
on voit, notamment vers le quatrième kilomètre,
dans un jardin à droite, un beau mur antique en
pierres de grand appareil.
Aux abords immédiats de la colline, on observe
également de vieux débris des âges passés particu-
lièrement au lieu dit El Kherba 'Li-jh>J\ "La Ruine'7.
Ce vocable est donné, tout d'abord, à un système
montagneux de l'autre côté de la route et dominant
celle-ci. Il est baigné au Nord-Ouest par un ruis-
seau : "POued-Mechta" de la carte*1) qui passe
sous un ponceau de la voie, longe un bois d'oliviers
et afflue au Rhumel ensuite. On remarque à ses
flancs, face à Bridja, ou presque, des débris de
poterie romaine et des pierres de taille de la même
époque. La ruine dut être jadis beaucoup plus consi-
dérable.
En franchissant le ruisseau et en s'éloignant d'un
kilomètre de la route vers le Nord, on trouve un
(1) Cf. Carte Constantine, L. C
La propriété nous était familière depuis de longues
années, mais nous n'explorâmes la colline, très hâ-
tivement, que les 3 et 4 février 1924.
Bridja constituait une station de la voie de Tiddis
(El Khnèg), empruntant la rive droite du Rhumel;
ce chemin, encore utilisable de nos jours, du moins
aux vulgaires piétons, permettait d'atteindre la vieille
petite cité sans avoir à franchir la rivière. C'est la
route directe mettant Tiddis à quatre ou cinq kilo-
mètres, autant que nous nous en souvenons, de
Bridja.
Sur le parcours de l'embranchement à la ferme,
on voit, notamment vers le quatrième kilomètre,
dans un jardin à droite, un beau mur antique en
pierres de grand appareil.
Aux abords immédiats de la colline, on observe
également de vieux débris des âges passés particu-
lièrement au lieu dit El Kherba 'Li-jh>J\ "La Ruine'7.
Ce vocable est donné, tout d'abord, à un système
montagneux de l'autre côté de la route et dominant
celle-ci. Il est baigné au Nord-Ouest par un ruis-
seau : "POued-Mechta" de la carte*1) qui passe
sous un ponceau de la voie, longe un bois d'oliviers
et afflue au Rhumel ensuite. On remarque à ses
flancs, face à Bridja, ou presque, des débris de
poterie romaine et des pierres de taille de la même
époque. La ruine dut être jadis beaucoup plus consi-
dérable.
En franchissant le ruisseau et en s'éloignant d'un
kilomètre de la route vers le Nord, on trouve un
(1) Cf. Carte Constantine, L. C