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Société Archéologique, Historique et Géographique du Département de Constantine [Hrsg.]
Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique, Historique et Géographique du Département de Constantine — Sér. 5,12=55.1923-1924(1925)

DOI Artikel:
Vallet, E.: La légende de Sidi-Messaoud
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https://doi.org/10.11588/diglit.13135#0231

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LA LÉGENDE DE SIDI-MESSAOUD

Au Nord-Est de Saint-Arnaud, à 14 kilomètres en-
viron, à quelques centaines de mètres de la limite de
la commune mixte de Fadj-M'zala, entre deux couches
de roches stratifiées, coule une source imposante dont
les eaux claires s'épandent dans un joli bassin naturel
qui aliments la délicieuse vallée de l'Oued Djermane,
complantée de trembles dont les feuilles argentées
tranchent sur le paysage dénudé de la région.

C'est l'Aïn Sidi Messaoud, qui doit son nom à la
mosquée toute proche, vieille construction édifiée à
cinquante mètres de là, sur l'un des derniers contre-
forts du Tell et dont le dôme vétusté semble être une
énorme borne, placée là pour indiquer la ligne de dé-
marcation vers le Nord, de l'immense zone des Hauts
Plateaux.

Les vieux habitants du pays racontent qu'il y a
longtemps, très longtemps, dans les premiers âges du
régime turc(l), l'Aïn Sidi Messaoud ne donnait qu'un
mince filet d'eau, suffisant à peine aux populations
clairsemées du douar Mériout.

Un jour, un marabout venant du Gharb (2), passait
près de la dite source. Il était visiblement fatigué par
une longue randonnée. Deux jeunes filles puisaient,
à l'aide d'un pot de terre, dans le filet d'eau claire
s'échappant de la faille de calcaire bleu.

Le marabout leur demanda à boire. L'une d'elles
jeta sur lui un regard soupçonneux et lui dit dure-
nt Sans doute au début du XVIe siècle-
(2; Ouest.
 
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