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Alquier; Debruge, A.: Le gisement d'ossements du Khroub
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.13135#0236
— 196 -
les il n'y a pas la moindre trace d'ossements. A proxi-
mité seulement, quelques omoplates, têtes ou vertèbres
de moutons tués récemment par les indigènes, sans
aucun caractère d'ancienneté.
Il nous a d'ailleurs paru, à priori, impossible que
des ossements fossiles aient pu se rencontrer en cet
endroit. Seuls des abris sous roches ou des cavernes
peuvent permettre en les mettant dans des conditions
favorables de siccité, La conservation des ossements
des animaux quaternaires. Or, il ne s'agit ici ni d'abri
sous roche ni de caverne, mais de trous faits verticale-
ment en longeant la crête calcaire supérieure pour
extraire du sable.
D'autre part nous avons vainement cherché dans
le Musée de la ville, le résultat des trouvailles faites en
1877 par M. Mercier.
En résumé, nous n'avons pas trouvé, sur place,
d'ossements anciens et nous ne pensons pas que l'on
puisse y en trouver. 11 ne ifaut pas oublier aussi qu'en
1877, la Préhistoire était encore une toute jeune-
science.
Cependant, l'indication d'une pointe, en os poli,
recueillie par M. Mercier, laisserait supposer que,
dans une anfractuosité du rocher, des individus d'une
époque préhistorique, qui ne peut remonter au delà
de l'aurignacien, auraient pu perdre cet instrument.
Ce document n'ayant pu être retrouvé, nous ne pou-
vons être affirmatifs.
ALQUIER, DEBRUGE.
les il n'y a pas la moindre trace d'ossements. A proxi-
mité seulement, quelques omoplates, têtes ou vertèbres
de moutons tués récemment par les indigènes, sans
aucun caractère d'ancienneté.
Il nous a d'ailleurs paru, à priori, impossible que
des ossements fossiles aient pu se rencontrer en cet
endroit. Seuls des abris sous roches ou des cavernes
peuvent permettre en les mettant dans des conditions
favorables de siccité, La conservation des ossements
des animaux quaternaires. Or, il ne s'agit ici ni d'abri
sous roche ni de caverne, mais de trous faits verticale-
ment en longeant la crête calcaire supérieure pour
extraire du sable.
D'autre part nous avons vainement cherché dans
le Musée de la ville, le résultat des trouvailles faites en
1877 par M. Mercier.
En résumé, nous n'avons pas trouvé, sur place,
d'ossements anciens et nous ne pensons pas que l'on
puisse y en trouver. 11 ne ifaut pas oublier aussi qu'en
1877, la Préhistoire était encore une toute jeune-
science.
Cependant, l'indication d'une pointe, en os poli,
recueillie par M. Mercier, laisserait supposer que,
dans une anfractuosité du rocher, des individus d'une
époque préhistorique, qui ne peut remonter au delà
de l'aurignacien, auraient pu perdre cet instrument.
Ce document n'ayant pu être retrouvé, nous ne pou-
vons être affirmatifs.
ALQUIER, DEBRUGE.