— 2G1
On raconte sur la sagesse, la charité, la puissance de
Si Mohammed ben bel Kassem de nombreuses histoires
tout à sa louange, les indigènes vont même jusqu'à lui
attribuer des miracles; nous ne citerons ici que deux
faits qui sont narrés complaisamment par les indigè-
nes susdits:
Maraudeurs convertis. — Un djich (groupe de mal-
faiteurs) comme on en rencontre souvent dans toutes
les régions du Nord de l'Afrique, tomba un certain joui-
sur une caravane de chameaux chargés de blé, qui se
dirigeait sur la zaouïa d'El Hamel et les malfaiteurs
s'apprêtèrent à piller la dite caravane.
Mais les chameliers se rebiffèrent, criant que le blé
était destiné au vénérable Si Mohammed ben bel Kas-
sem et que ceux qui s'en empareraient, seraient cer-
tainement châtiés par Allah; les bandits entendant
prononcer le nom du Chérif, laissèrent là, blé, cha-
meaux, chameliers, et s'enfuirent ne voulant pas en-
courir la malédiction divine du célèbre merabet.
Locomotive arrêtée. — Si Mohammed ben bel Kas-
sem s'étant rendu à une fête donnée par le Gouverneur
général, voulut retourner à El Hamel par Blida, Ber-
rouaghia, Boghari, Djelfa, et prit le chemin de fer se
rendant à Blida. A l'heure de la prière d'El Aceur
(après midi), le merabet demanda au conducteur du
train de vouloir bien le faire arrêter, atin de lui per-
mettre d'exercer ses devoirs religieux, le conducteur
du train ayant refusé d'accéder à son désir, Si Mo-
hammed ben bel Kassem n'aurait eu, d'après ses co-
religionnaires, qu'à frapper du pied le plancher du
compartiment dans lequel il se trouvait, pour qu'aus-
sitôt le train entier fut arrêté.
On raconte sur la sagesse, la charité, la puissance de
Si Mohammed ben bel Kassem de nombreuses histoires
tout à sa louange, les indigènes vont même jusqu'à lui
attribuer des miracles; nous ne citerons ici que deux
faits qui sont narrés complaisamment par les indigè-
nes susdits:
Maraudeurs convertis. — Un djich (groupe de mal-
faiteurs) comme on en rencontre souvent dans toutes
les régions du Nord de l'Afrique, tomba un certain joui-
sur une caravane de chameaux chargés de blé, qui se
dirigeait sur la zaouïa d'El Hamel et les malfaiteurs
s'apprêtèrent à piller la dite caravane.
Mais les chameliers se rebiffèrent, criant que le blé
était destiné au vénérable Si Mohammed ben bel Kas-
sem et que ceux qui s'en empareraient, seraient cer-
tainement châtiés par Allah; les bandits entendant
prononcer le nom du Chérif, laissèrent là, blé, cha-
meaux, chameliers, et s'enfuirent ne voulant pas en-
courir la malédiction divine du célèbre merabet.
Locomotive arrêtée. — Si Mohammed ben bel Kas-
sem s'étant rendu à une fête donnée par le Gouverneur
général, voulut retourner à El Hamel par Blida, Ber-
rouaghia, Boghari, Djelfa, et prit le chemin de fer se
rendant à Blida. A l'heure de la prière d'El Aceur
(après midi), le merabet demanda au conducteur du
train de vouloir bien le faire arrêter, atin de lui per-
mettre d'exercer ses devoirs religieux, le conducteur
du train ayant refusé d'accéder à son désir, Si Mo-
hammed ben bel Kassem n'aurait eu, d'après ses co-
religionnaires, qu'à frapper du pied le plancher du
compartiment dans lequel il se trouvait, pour qu'aus-
sitôt le train entier fut arrêté.