a été exhumée le 19juars 1924. Elle est restée dans les
décombres du chantier, où cent personnes l'on vue pen-
dant plusieurs semaines. Elle, tut transportée ensuite
à la Kasbah, au musée épigraphique et de sculpture,
créé par le Lieutenant-Colonel Mondielli, du 3e Zoua-
ves, et le Commandant Monnier, de la même arme. Ce
musée abrite la plupart des objets recueillis par nous
au cours des travaux effectués en vue de la création de
la nouvelle artère. A la Kasbah, nous nous aperçâmes
de l'importance de l'amphore, nous ne l'avions pus en-
core examinée, les ouvriers du chantier nous avaient
déclaré qu'elle était arabe et nous la prenions comme
telle. .........
Donc, si le récipient en question était, tout comme
la fameuse tiare de Saïtapharncs, apocryphe, on l'au-
rait fait sortir d'abord de l'hôpital, ensuite de la Kas-
bah et on l'aurait jeté sur les décombres du chantier ?
On aurait aussi soudoyé tout le personnel du chan-
tier afin de nous faire accroire que le pseudo récipient
avait été trouvé sous l'exhaussement barrant alors la
rue percée, mélangé avec des débris antiques el à la
profondeur de trois à quatre mètres ?
Par qui ce transfert aurait-il été fait?
Quel en serait le motif ?
Ces assertions, aussi extraordinaires que contradic-
toires, nous nous contentons de les livrer tout simple-
ment à la saine critique. Elle appréciera.
29 octobre 1924.
Joseph BOSCO.
décombres du chantier, où cent personnes l'on vue pen-
dant plusieurs semaines. Elle, tut transportée ensuite
à la Kasbah, au musée épigraphique et de sculpture,
créé par le Lieutenant-Colonel Mondielli, du 3e Zoua-
ves, et le Commandant Monnier, de la même arme. Ce
musée abrite la plupart des objets recueillis par nous
au cours des travaux effectués en vue de la création de
la nouvelle artère. A la Kasbah, nous nous aperçâmes
de l'importance de l'amphore, nous ne l'avions pus en-
core examinée, les ouvriers du chantier nous avaient
déclaré qu'elle était arabe et nous la prenions comme
telle. .........
Donc, si le récipient en question était, tout comme
la fameuse tiare de Saïtapharncs, apocryphe, on l'au-
rait fait sortir d'abord de l'hôpital, ensuite de la Kas-
bah et on l'aurait jeté sur les décombres du chantier ?
On aurait aussi soudoyé tout le personnel du chan-
tier afin de nous faire accroire que le pseudo récipient
avait été trouvé sous l'exhaussement barrant alors la
rue percée, mélangé avec des débris antiques el à la
profondeur de trois à quatre mètres ?
Par qui ce transfert aurait-il été fait?
Quel en serait le motif ?
Ces assertions, aussi extraordinaires que contradic-
toires, nous nous contentons de les livrer tout simple-
ment à la saine critique. Elle appréciera.
29 octobre 1924.
Joseph BOSCO.